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Équiterre et la Fondation David Suzuki poursuivent le gouvernement du Canada parce que celui-ci refuse de protéger les Canadiens contre les effets de pesticides nocifs dont l’usage a été banni dans plusieurs autres pays de l’OCDE.
Les avocats d’Écojustice, agissant au nom des deux groupes environnementaux, ont déposé une poursuite contre la ministre de la Santé fédérale et l’Agence de règlementation de la lutte antiparasitaire (ARLA), alléguant que ces derniers ont agi de manière illégale en refusant d'examiner l’homologation de produits contenant trois pesticides: chlorthal-diméthyle, trifluraline et trichlorfon.
En effet, ces trois substances sont respectivement responsables :
- de contaminer les eaux souterraines (chlorthal-diméthyle) et d'être une cause possible de cancer chez l'humain
- d'effets neurologiques - dont des effets sur le système nerveux central des humains - trifluraline) et
- de toxicité élevée pour les poissons, de grande persistance dans le sol et de fort potentiel de bioaccumulation (trichlorfon).
Comme le souligne Gideon Forman, Directeur général de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement : « Dieu merci, des organisations comme Équiterre, la fondation David Suzuki et Écojustice prennent des mesures pour obliger Ottawa à reconnaître ce qui est déjà connu – que ces pesticides peuvent être dangereux pour la santé humaine et qu’ils doivent être interdits ».
Pour en savoir plus, consultez le communiqué de presse et le document d'information émis à ce sujet.