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Actualité  •  1 min

Pesticides, grossesse et QI : un cocktail malsain?

Publié le 

Actu - Enfant et tomate dans ses mains

Le quotidien La Presse rapporte les résultats d’une étude menée en Californie, à laquelle a participé une chercheuse au CHU Sainte-Justine. Les chercheurs ont observé un écart de sept points de quotient intellectuel (QI) entre un groupe d'enfants dont la mère avait le plus de résidus de pesticide dans l'urine et ceux dont la mère en avait le moins.

Le principal pesticide pointé du doigt est le chlorpyrifos, utilisé pour lutter contre les moustiques, les mouches, divers nuisibles dans les cultures par épandage sur le sol ou le feuillage. Certaines des femmes participant à l’étude étaient en contact avec des pesticides, mais l’exposition proviendrait principalement de l’alimentation, qui, malgré la rapide dégradation du pesticide, crée une exposition en continu.

Le chlorpyrifos est ce même pesticide qui a été trouvé dans des concentrations dépassant de plusieurs fois les critères de qualité pour la protection de la vie aquatique dans un ruisseau de la principale zone maraîchère du Québec, au sud de Châteauguay, selon une étude de l'Université Laval et du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP) publiée en décembre dernier.

Depuis plusieurs années, Équiterre fait la promotion d'un environnement exempt de pesticides et d'une alimentation saine par le biais du réseau des fermiers de famille, du programme À la soupe! et de l'horticulture écologique.