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Actualité  •  1 min

Une réduction de la dépendance québécoise au pétrole serait très payante

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Publiée ce matin, une importante étude menée par le RNCREQ stipule que des retombées colossales de 20 milliards de dollars pour les Québécois sont envisageables en réduisant seulement 12 % de leur consommation de pétrole. Une telle diminution signifierait pour chaque ménage des épargnes annuelles allant de 2 000 à 4 000 dollars.

« Nous exportons chaque année, au net, 18 milliards de dollars pour acheter des produits pétroliers et 9 milliards de plus pour acquérir des véhicules, explique Philippe Bourke, directeur général du RNCREQ. Notre déficit commercial pétrolier représente maintenant près de 5 % de notre PIB. »

Cette recherche encourage notamment l’action individuelle en proposant une consommation plus responsable pour atteindre la cible des 12 %. Qu’il s’agisse d’acheter des voitures moins énergivores ou encore de faire des choix d’habitation qui minimisent nos déplacements, l’argument économique demeure central et avantageux pour l’ensemble de la population.

L’étude tombe à point avec les démêlés judiciaires d’Énergie Est (TransCanada) qui font présentement la une de l’actualité. À l’heure où la pouponnière des bélugas est sévèrement menacée et où la crédibilité du projet d’oléoduc est vigoureusement remise en question tous azimuts, cet argument devrait suffire à mobiliser même les plus sceptiques. Par dessus le marché, des mouvements de contestations d'une ampleur inégalée prennent racine aux quatre coins de la province.

L’action individuelle est un levier non négligeable dans la lutte à la réduction de notre dépendance aux énergies sales, cependant il est primordial d’unir nos voix pour en maximiser l’impact. Dites non aux sables bitumineux.