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Communiqué de presse  •  4 min

Vulgarisation scientifique, changements climatiques et alimentation en Arctique : la 9e bourse Laure Waridel décernée à Marianne Falardeau-Côté

Publié le 

 

Montréal, le 28 avril 2017 - La 9e bourse Laure Waridel a été remise hier lors du Rendez-vous des membres d’Équiterre, à Marianne Falardeau-Côté, candidate au doctorat en ressources renouvelables à l’Université McGill. La lauréate, qui figure parmi les 30 Canadiens de moins de 30 ans qui se démarquent dans le domaine du développement durable, s’intéresse aux impacts des changements climatiques sur l’écosystème marin et les communautés inuites de l’Arctique canadien. La bourse d’une valeur de 10 000 $, versée par Équiterre et la Caisse d’économie solidaire Desjardins, lui permettra d’effectuer de nombreuses activités de recherche, de communication scientifique et d’animation dans le Nord et le Sud du Canada.

« L’étude des écosystèmes nordiques a rapidement suscité mon intérêt car ceux-ci figurent parmi les plus vulnérables de la planète. J’utilise l’approche des services écosystémiques (SE), une approche innovatrice qui permet de reconnaître l’ensemble des bénéfices que les humains tirent des écosystèmes et de mieux peser les impacts des décisions environnementales », explique la jeune chercheuse. Son étude de cas se déroule à Cambridge Bay (Ekaluktutiak) au Nunavut. La recherche interdisciplinaire menée par l’étudiante met en lumière l'importance des services écosystémiques dans la communauté, comme les aliments marins très riches en nutriments et bénéfiques pour la santé. Elle évalue ensuite les effets des changements climatiques sur l'écosystème marin arctique et sur les aliments et ressources d'importance pour les communautés locales.

Alors qu’elle est actuellement en Suède pour un séjour d’études au Stockholm Resilience Centre, Marianne Falardeau a tenu à présenter aux centaines de membres, employés et représentants du conseil d’administration d’Équiterre réunis en assemblée générale une vidéo présentant son projet de recherche et les activités qu’elle compte réaliser grâce à la bourse.

UN PROJET DE RECHERCHE-ACTION-DIFFUSION PORTEUR

« La nature transversale du projet de Marianne et sa volonté très marquée de diffuser les résultats de sa recherche de façon créative particulièrement dans les milieux scolaires a retenu l’attention du comité », souligne Colleen Thorpe, directrice des programmes éducatifs chez Équiterre.

« Le dynamisme et la pertinence du travail de recherche et d’action de Marianne contribueront à l’engagement citoyen par la mobilisation de nouvelles connaissances. Elle mettra nos liens d’interdépendance en lumière relativement aux changements climatiques.», ajoute Laure Waridel, conseillère stratégique du CIRODD et cofondatrice d’Équiterre.

Selon Luc Rabouin, directeur du Développement stratégique et des communications à la Caisse d’économie solidaire Desjardins, « les jeunes de la relève, impliqués sur le terrain comme Marianne, ont le pouvoir d’influencer positivement leurs pairs avec des projets de développement durable novateurs et rassembleurs. Faire avancer la société vers le développement durable est essentiel. C’est pourquoi la Caisse s’est engagée avec Équiterre pour offrir la bourse Laure-Waridel ».

De gauche à droite : Guylaine Fortin (directrice des communications, Équiterre), Laure Waridel (directrice exécutive du CIRODD, cofondatrice d’Équiterre), Marianne Falardeau (étudiante boursière), Luc Rabouin (directeur du développement stratégique et des communications, Caisse d’économie solidaire Desjardins).

VULGARISATION SCIENTIFIQUE, ALIMENTATION LOCALE ET DIALOGUE NORD-SUD

La vulgarisation scientifique est un élément clé du travail de celle qui a organisé un camp scientifique pour les jeunes inuit(e)s, animé des ateliers dans les écoles du Québec, accordé des entrevues dans les médias, participé à des émissions pour enfants et à la conception d’une bande dessinée sur son parcours et sa recherche doctorale (magazine Curium).

« La bourse Laure Waridel me permettra d’organiser plusieurs ateliers dans les écoles québécoises pour conscientiser les jeunes aux changements climatiques en Arctique et aux gestes qu'ils peuvent poser pour réduire leur empreinte écologique et ainsi faire une différence. Je diffuserai également, au Québec et au Nunavut, les résultats de ma recherche et les bienfaits d’une alimentation locale. Je souhaite amener les jeunes à réfléchir aux changements environnementaux nordiques et à leurs implications, de même qu'aux effets de nos choix de consommation sur l'environnement et les populations nordiques. », précise-t-elle. La candidate au doctorat aimerait jumeler des écoles du Nord et du Sud du Québec pour encourager les échanges et réaliser des ateliers créatifs. Enfin, elle rédigera des articles pour le grand public, les décideurs politiques et les gestionnaires en territoire nordique, dans l’optique d’une gestion durable des environnements du Nord.

FAITS SAILLANTS SUR LA LAURÉATE

Figure parmi les 30 jeunes leaders du développement durable du Canada (Top 30 under 30), octobre 2016;
Lauréate Le Soleil/Radio-Canada, Engagement en environnement, octobre 2016;
A participé à plus de 7 expéditions en Arctique et en Antarctique;
Utilise les médias sociaux et un blogue pour diffuser ses recherches (Twitter @Marianne_Fa);
A co-organisé un camp scientifique pour les jeunes inuit(e)s à Cambridge Bay;
A rédigé des articles grand public dont Percer les mystères d’un océan Arctique en transition (Nouveau Projet, sep. 2015) et Sauvons la planète, mais maintenant (Le Devoir, 1er déc. 2015, Le Soleil, 27 nov. 2015).

LA BOURSE LAURE WARIDEL DEPUIS 2008

Le comité de sélection, composé de membres issus des milieux universitaires et écologistes, a tenu à souligner, cette année encore, la pertinence et la qualité des dossiers en lice. Rappelons que la bourse Laure Waridel a été initiée en 2008 et a depuis financé de nombreux projets de recherche dans les sphères environnementales et sociales. Ces projets en transport, en agriculture et en bâtiment écologique notamment ont tous permis de faire un pas de plus vers un monde durable.

Les prochaines activités de Marianne seront diffusés via son blogue, les réseaux sociaux d’Équiterre (Facebook et Twitter) et la page dédiée à son projet sur le site d’Équiterre.

À PROPOS

Équiterre contribue à bâtir un mouvement de société en incitant citoyens, organisations et gouvernements à poser des gestes écologiques, équitables et solidaires.

La Caisse d’économie solidaire, principale institution financière de nature coopérative spécialisée en économie sociale et en investissement socialement responsable (ISR) au Québec, compte plus de 14 000 membres, citoyens engagés, entreprises collectives et mouvements sociaux.

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Pour plus d’information :

Dale Robertson, relations médias, Équiterre
514-605-2000, drobertson@equiterre.org