Publié le
UNE Bouteille de plastique, un mélange toxique !
Dans le cadre d’activités sportives, que ce soit lors des pratiques ou des tournois, il est d’usage de consommer de l’eau en bouteille ou autres boissons embouteillées (gatorade). Pourtant ces choix de consommation génèrent des impacts environnementaux considérables. Pour la production d'une bouteille d'eau seulement (30 grammes en moyenne de plastique (polytéréphtalate d'éthylène).
Consommation d’énergie : ¼ de la bouteille en pétrole
Consommation d'eau : 3 L d'eau
Émissions GES : 0.09 kg de CO2
Recyclage : 1 bouteille sur 6
Décomposition : 1 000 ans
- La production d’une bouteille d’un litre d’eau nécessite jusqu’à 2000 fois plus d’énergie que le simple traitement et acheminement de l’eau du robinet. En effet, la bouteille de plastique est constituée d’un polyethylène terephthalate (PET), qui requiert du gaz naturel et du pétrole, deux combustibles fossiles non renouvelables.
- En 2006, aux États-Unis seulement, plus de 17 millions de barils de pétrole ont été nécessaires à la production de l’eau embouteillée, sans compter la quantité d’énergie liée aux transports. Cette production aura engendré à elle seule plus de 2,5 millions de tonnes de C02.
- L’analyse du cycle de vie d’une bouteille d’eau démontre une importante consommation d’énergie, liée à sa fabrication, et des émissions considérables de dioxyde de carbone qui en résultent. Cette consommation d’énergie s’observe à différentes étapes de la production:
1. Captage et traitement de l’eau en usine
2. Fabrication de la bouteille de plastique
3. Embouteillage de l’eau
4. Transport vers les lieux de distribution
5. Élimination de la bouteille de plastique (transport, enfouissement, recyclage)
- Le recyclage de votre bouteille de plastique n’est que partiel, seul une faible proportion de la matière qui la constitue peut-être réutilisée pour la production d’une nouvelle bouteille. De plus, le plastique ne se recycle pas à l’infini, l’élévation de la température, lié au processus de fabrication d’une nouvelle bouteille, fragilise en effet la résine.
Un t-shirt de plus, pas si inoffensif !
Les phases du cycle de vie d'un vêtement en coton.
Culture et récolte du coton
Aux États-Unis, le quart des investissements en pesticides est destiné à la culture du coton5.
Pour produire 1 kg de fibres de coton, l’irrigation requiert entre 6 000 et 27 000 litres d’eau6. Un t-shirt ça représente environ 2500 litres d'eau.
Fabrication (Transformation, Teinture, Lavage, Rinçage)
Près de 2,5 milliards de tonnes d’eaux usées ont été produites en 2010, en Chine, par l’industrie textile à elle seule7.
Distribution
(Transport)
La matière première peut être récoltée dans un lieu,
puis filée, tricotée et cousue dans d’autres. Il peut ainsi parcourir plusieurs milliers de kilomètres avant qu'un vêtement soit vendu dans un autre pays. Ces transports s’additionnent, que ce soit par route, par mer mais aussi par avion et génèrent des tonnes de GES par année.
Utilisation
(Lavage et Séchage)
Le lavage et séchage d’un t-shirt produit environ 17 fois plus de GES que dans le processus de la semence jusqu’au magasin8.
Fin de vie
(Mise au rebut)
12 millions de tonnes de matières textiles sont envoyées dans les sites d’enfouissement chaque année, aux États-Unis.
Seulement 1,7 millions de tonnes sont recyclées9.
Sources :
(1) La petite histoire du cycle de vie d’une bouteille d’eau
(2) Pacific Institute, 2012.
(3) Ecosynthèse, 2008-2009.
(4) La vie en vert (19 novembre 2008) – Cycle de vie et eau embouteillée
(5) http://www.epa.gov/oecaagct/ag101/croppesticideuse.html
(6) http://www.natura-sciences.com/environnement/impacts-environnementauxindustrie-textile.html
(7) http://www.cnn.com/SPECIALS/living/tshirt-lifecycle/2012
(8) http://evergreendesignco.org/2014/04/10/the-life-cycle-of-a-t-shirt/
(9) http://www.usagain.com