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Communiqué de presse  •  1 min

Sommet de la Francophonie et rencontre Charest-Sarkozy: Le monde a besoin d'une Europe forte dans le dossier des changements climatiques, doit faire valoir le Premier ministre Charest

Publié le 

Montréal, le 17 octobre 2008 - À l'occasion du passage du président français Nicolas Sarkozy au sommet de la Francophonie, le Premier ministre Charest doit rappeler à ce dernier l'importance, pour le Québec et pour le monde, d'une Europe forte et leader dans le dossier des changements climatiques. C'est ce que souhaite l'organisme Équiterre, inquiet des réticences exprimées par la Pologne et l'Italie, quant aux cibles de réduction de GES de l'Union Européenne, lors du sommet de Bruxelles ce mercredi. Ces deux pays ont indiqué que la crise financière qui secoue l'économie mondiale rend difficile, voire impossible, l'objectif des Vingt-Sept de réduire leurs émissions de GES de 20% sous le niveau de 1990 d'ici 2020.

Dans la foulée des événements, le président français, qui assume la présidence de l'Union Européenne, est toutefois demeuré ferme. « Nous n'allons pas relâcher la lutte contre le changement climatique, il n'est pas question de choisir entre combattre la crise financière ou le changement climatique (...) Nous avons obtenu l'unanimité », a assuré le chef d'État, mercredi à l'issue du sommet de Bruxelles, où les pays de l'Union Européenne ont approuvé un plan d'aide au secteur financier.

« Le Premier ministre Charest doit réaffirmer auprès du président français le rôle fondamental que joue l'Europe dans la mise en place d'une dynamique mondiale de réduction des émissions de GES », dit le coordonnateur-général adjoint d'Équiterre, Steven Guilbeault.

En effet, le leadership de l'Europe est crucial car les mesures adoptées au sein de l'Union Européenne doivent servir de base de travail aux négociations internationales sur l'après-Kyoto, qui doivent se conclure en décembre 2009 à Copenhague.

Enfin, dans un contexte nord-américain où les gouvernements fédéraux américains et canadiens font preuve de peu d'empressement dans le dossier, les états qui font des efforts comptent sur l'Union Européenne. « Il va sans dire que le Québec, et les autres états proactifs en sol américain ont besoin d'une Europe qui donne le ton », de conclure Steven Guilbeault.

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Source:
Éveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-200