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Se démarquer par la création de milieux de vie durables, porteurs en terme de santé humaine, de réduction de la dépendance au pétrole et des émissions de GES, c'est possible! C'est d'ailleurs ce qu'a proposé Équiterre dans son mémoire, remis dans le cadre des consultations sur le financement du volet Transport du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Équiterre souligne entre autres que l’atteinte des objectifs relatifs à l’optimisation et au développement des transports en commun représente un important défi de financement.
En effet, le financement actuellement alloué aux transports en commun est peu adapté à ce plan ambitieux. En général, les mesures fiscales existantes favorisent le développement des autoroutes et des grands boulevards, et donc l’usage de l’automobile individuelle et l’étalement urbain. Au niveau provincial par exemple, le Fonds des réseaux de transport terrestre (FORT) ne dédie que 18% de ses budgets aux transports en commun. Pourtant, les acteurs économiques montréalais rappellent que le transport collectif est trois fois plus rentable que le développement autoroutier.
Équiterre propose ainsi un rééquilibrage plus équitable des financements alloués aux transports, entre les projets routiers et les transports en commun. Parallèlement, Équiterre propose une série de mesures qui permettraient de dégager des budgets pour les transports en commun :
- l’augmentation progressive de la taxe sur l’essence pour financer le FORT, puisque les transports en commun limitent la congestion routière, et que cela bénéficie aussi aux automobilistes.
- l’implantation d’un péage routier dans la région montréalaise, qui correspond à une mesure tarifaire de type utilisateur-payeur permettant d’améliorer la fluidité du réseau routier.
- l’instauration d’une taxe sur les stationnements commerciaux de l’ensemble des municipalités, à l’image de celle instaurée par la Ville de Montréal.