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Plus de 70 % du pétrole utilisé au Québec sert dans le transport motorisé des personnes et des marchandises. S’appuyant sur la littérature spécialisée et les expériences internationales, Équiterre propose de structurer la réduction de la dépendance au pétrole dans ce secteur autour de trois stratégies hiérarchiques :
- Éviter : diminuer le besoin et la distance du déplacement
- Transférer : accroître la part d’utilisation des modes de transports moins énergivores par unité transportée
- Améliorer : améliorer l’efficacité énergétique des véhicules et diminuer l’intensité carbone des carburants
Pour Équiterre, il faut concentrer les efforts sur « Éviter » et « Transférer » pour ensuite « Améliorer » la demande résiduelle. L’inverse est trop risqué, car l’amélioration de l’efficacité dans le kilométrage parcouru risque d’induire une hausse de la distance parcourue et du nombre de véhicules (donc de propriétaires), ce qui complique encore plus l’opération d’« Éviter » et de « Transférer ». Les économies souhaitées en énergie et en GES pourraient s’en trouver lourdement amputées, voir annihilées.
Pour approfondir ce dossier
- Vivre en Ville, le regroupement pour le développement urbain rural et villageois viable
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Plus de 70 % du pétrole utilisé au Québec sert dans le transport motorisé des personnes et des marchandises. S’appuyant sur la littérature spécialisée et les expériences internationales, Équiterre propose de structurer la réduction de la dépendance au pétrole dans ce secteur autour de trois stratégies hiérarchiques :
- Réduire : diminuer le besoin et la distance du déplacement
- Transférer : accroître la part d’utilisation des modes de transports moins énergivores par unité transportée
- Améliorer : améliorer l’efficacité énergétique des véhicules et diminuer l’intensité carbone des carburants
Pour Équiterre, il faut concentrer les efforts sur « Réduire » et « Transférer » pour ensuite « Améliorer » la demande résiduelle. L’inverse est trop risqué, car l’amélioration de l’efficacité dans le kilométrage parcouru risque d’induire une hausse de la distance parcourue et du nombre de véhicules (donc de propriétaires), ce qui complique encore plus l’opération d’« Réduire » et de « Transférer ». Les économies souhaitées en énergie et en GES pourraient s’en trouver lourdement amputées, voir annihilées.
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