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Équiterre et la Caisse d’économie solidaire Desjardins sont fières d’annoncer la récipiendaire de la bourse Laure Waridel 2022, Noémie Videaud Maillette, une étudiante à la maîtrise en gestion de l'environnement et économie circulaire. Elle se mérite une bourse de 10 000 $ pour soutenir son projet de recherche concernant les déchets textiles post-industriels et post-consommation, qui prendra la forme d’un théâtre documentaire. Le projet de Noémie Videaud Maillette intervient dans un secteur très polluant et peu valorisé au Québec. Il a été choisi parmi les 73 projets inspirants qui ont été soumis dans le cadre de cette 12e édition de la bourse.
Un parallèle à faire entre la mode et l’alimentation
Selon Noémie Videaud Maillette, l’attention que nous portons à notre alimentation et ses impacts socio-environnementaux devrait se transposer également à notre garde-robe.
« Depuis quelques années, on se soucie de la provenance de nos aliments. On préfère qu’ils soient cultivés localement lorsque c’est possible et de préférence sans pesticides chimiques. On souhaite aussi que les travailleurs soient bien payés et qu’ils aient de bonnes conditions. C’est ce qui nous permet de justifier le prix et d’accepter de payer plus cher pour une tomate de serre biologique ou une banane importée bio équitable par exemple. Depuis que nous nous soucions davantage et que nous dépensons plus pour assurer la qualité de nos aliments, on s’inquiète de leur gaspillage. Actuellement se développent des solutions pour poursuivre le cycle de vie de nos aliments, soit en les compostant en engrais, en les recyclant en cuir végétal ou en les revalorisant en purée, en jus, en alcool, en croustilles et la liste des innovations est longue.
Je vous propose aujourd'hui d’ouvrir votre garde-robe comme si c’était votre garde-manger. Après tout, ils sont très semblables. Ils proviennent pour la plupart de l’agriculture et ils sont en contact avec le plus grand organe de notre corps, la peau. Nos vêtements sont notre deuxième peau. Comme elle, ils nous enveloppent et nous assurent une protection. On ne les mange pas…mais on en consomme tous les jours. Ils font partie de notre quotidien et contrairement aux aliments ils ont l'avantage de pouvoir être réutilisables. Ils peuvent nous accompagner pendant des années. Ils font parfois notre charme, parfois nous sauvent des intempéries, ils nous permettent de bouger d’une certaine façon de nous donner une allure et même d'afficher notre émancipation.
Pourtant quelle valeur accordons-nous à nos vêtements ; à ce qui reflète qui nous sommes tous les jours de notre vie? »
Dans le cadre de son projet, Noémie Videaud Maillette, nous invitera à se poser les questions suivantes :
Savez-vous d’où provient le vêtement que vous portez en ce moment?
Savez-vous dans quelles conditions il a été fabriqué?
Savez-vous d’où proviennent ses fibres? Dans quelles conditions ont-elles été cultivées?
Sont-elles biodégradables ou « intuables »?
Sa teinture est-elle dommageable pour vous ou pour ceux qui l’ont manipulée?
Et quel était son prix?
Est-ce que ce prix vous semble juste? Est-ce que ce prix vous semble équitable?
La consommation sobre : un terrain d’action important pour Équiterre
Selon Équiterre, la réduction de la consommation est un passage inévitable pour faire face à la crise climatique et amorcer une transition juste et écologique. Elle amène avec elle un paquet de co-bénéfices potentiels, tels que la réduction de l’endettement et l’augmentation du bien-être social.
Il reste beaucoup de sensibilisation à faire pour faire comprendre l’impact socio-environnemental qu’a le simple t-shirt que nous voyons dans la vitrine. Équiterre accueille donc très chaleureusement le travail d’éducation créatif du projet de la 12e boursière.
Une belle continuité pour la bourse Laure Waridel
Créée en 2008 par Équiterre et la Caisse d’économie solidaire, cette bourse d’une valeur de 10 000 $ vise à encourager la diffusion de recherches dans les principaux domaines d’intervention d’Équiterre et à reconnaître la contribution exceptionnelle de Laure Waridel, cofondatrice d’Équiterre en 1993, à l’avancement des enjeux environnementaux et sociaux.
Les fonds aident les étudiant(e)s à diffuser leurs résultats de recherche à vocation environnementale et sociale et à inspirer leurs concitoyen(ne)s à agir. Voir la liste des lauréat(e)s au fil des années.
La Caisse d’économie solidaire résolument engagée
Depuis 50 ans, la Caisse d'économie solidaire soutient les initiatives collectives de développement économique, de progrès social et de valorisation culturelle par et pour les personnes et les communautés. Après avoir été la première institution financière en Amérique du Nord à avoir publié l’empreinte carbone de ses financements, elle est en démarche d’intégrer la transition socio-écologique dans les pratiques d’affaires.
Noémie nous explique son projet avec ses mots :
« Depuis quelques années, on se soucie de la provenance de nos aliments. On préfère qu’ils soient cultivés localement lorsque c’est possible et de préférence sans pesticides chimiques. On souhaite aussi que les travailleurs soient bien payés et qu’ils aient de bonnes conditions. C’est ce qui nous permet de justifier le prix et d’accepter de payer plus cher pour une tomate de serre biologique ou une banane importée bio équitable par exemple. Depuis que nous nous soucions davantage et que nous dépensons plus pour assurer la qualité de nos aliments, on s’inquiète de leur gaspillage. Actuellement se développent des solutions pour poursuivre le cycle de vie de nos aliments, soit en les compostant en engrais, en les recyclant en cuir végétal ou en les revalorisant en purée, en jus, en alcool, en croustilles et la liste des innovations est longue.
Je vous propose aujourd'hui d’ouvrir votre garde-robe comme si c’était votre garde-manger. Après tout, ils sont très semblables. Ils proviennent pour la plupart de l’agriculture et ils sont en contact avec le plus grand organe de notre corps, la peau. Nos vêtements sont notre deuxième peau. Comme elle, ils nous enveloppent et nous assurent une protection. On ne les mange pas…mais on en consomme tous les jours. Ils font partie de notre quotidien et contrairement aux aliments ils ont l'avantage de pouvoir être réutilisables.
Ils peuvent nous accompagner pendant des années. Ils font parfois notre charme, parfois nous sauvent des intempéries, ils nous permettent de bouger d’une certaine façon de nous donner une allure et même d'afficher notre émancipation.
Pourtant quelle valeur accordons-nous à nos vêtements ; à ce qui reflète qui nous sommes tous les jours de notre vie? »
Dans le cadre de son projet, Noémie Videaud Maillette, nous invitera à se poser les questions suivantes :
Savez-vous d’où provient le vêtement que vous portez en ce moment?
Savez-vous dans quelles conditions il a été fabriqué?
Savez-vous d’où proviennent ses fibres? Dans quelles conditions ont-elles été cultivées?
Sont-elles biodégradables ou « intuables »?
Sa teinture est-elle dommageable pour vous ou pour ceux qui l’ont manipulée?
Et quel était son prix?
Est-ce que ce prix vous semble juste? Est-ce que ce prix vous semble équitable?
La consommation sobre : un terrain d’action important pour Équiterre
Selon Équiterre, la réduction de la consommation est un passage inévitable pour faire face à la crise climatique et amorcer une transition juste et écologique. Elle amène avec elle un paquet de co-bénéfices potentiels, tels que la réduction de l’endettement et l’augmentation du bien-être social.
Il reste beaucoup de sensibilisation à faire pour faire comprendre l’impact socio-environnemental qu’a le simple t-shirt que nous voyons dans la vitrine. Équiterre accueille donc très chaleureusement le travail d’éducation créatif du projet de la 12e boursière.
Une belle continuité pour la bourse Laure Waridel
Créée en 2008 par Équiterre et la Caisse d’économie solidaire, cette bourse d’une valeur de 10 000 $ vise à encourager la diffusion de recherches dans les principaux domaines d’intervention d’Équiterre et à reconnaître la contribution exceptionnelle de Laure Waridel, cofondatrice d’Équiterre en 1993, à l’avancement des enjeux environnementaux et sociaux.
Les fonds aident les étudiant(e)s à diffuser leurs résultats de recherche à vocation environnementale et sociale et à inspirer leurs concitoyen(ne)s à agir. Voir la liste des lauréat(e)s au fil des années.
La Caisse d’économie solidaire résolument engagée
Depuis 50 ans, la Caisse d'économie solidaire soutient les initiatives collectives de développement économique, de progrès social et de valorisation culturelle par et pour les personnes et les communautés. Après avoir été la première institution financière en Amérique du Nord à avoir publié l’empreinte carbone de ses financements, elle est en démarche d’intégrer la transition socio-écologique dans les pratiques d’affaires.
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