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Opinion  •  1 min

Pour la suite du monde : 40 organisations unissent leurs voix

Colleen Thorpe

Executive Director

Published on 

Nous vivons une époque où les défis qui se dressent devant nous semblent insurmontables. La crise écologique menace notre environnement, les inégalités persistent, les conflits divisent nos sociétés et la pandémie nous a rappelé notre vulnérabilité commune.

Face à ces défis colossaux, il est temps de nous unir pour assurer la santé de notre planète ainsi que la survie et le bien-être de ses habitantes et habitants.

La bonne nouvelle ? Des solutions existent pour y répondre, et des gens sont prêts à s’unir pour les déployer.

C’est dans ce contexte d’urgence qu’a été lancé, la semaine dernière, à Québec, le mouvement Pour la suite du monde. Celui-ci fédère une quarantaine d’organisations issues des milieux syndical, environnemental, de la santé, de l’économie sociale, communautaire, étudiant ainsi que des collectifs citoyens.

Ensemble, notre mouvement réunit plus de 2 millions de Québécoises et Québécois autour d’une vision démocratique de la transition environnementale et sociale.

L’objectif est de créer un rapport de force afin d’engager nos gouvernements à mettre en place des solutions démocratiques porteuses de justice sociale et environnementale.

Les solutions existent !

Que ce soit en matière de transport, d’aménagement du territoire, de logement, de développement socioéconomique ou de protection de la biodiversité, les voies de passage et les solutions concrètes demeurent à notre portée ! Depuis plusieurs années, la société civile québécoise étudie, documente, consulte, se concerte et s’entend sur des principes et des actions pour mettre en œuvre cette transition.

Ainsi, de nombreux représentantes et représentants engagés se sont penchés, et se penchent encore, sur des solutions atteignables pour limiter l’impact social et économique des bouleversements climatiques et jeter les bases d’un avenir sécuritaire et viable.

Par conséquent, il ne manque que deux éléments pour aller plus loin : la volonté politique d’un côté et la délibération démocratique de l’autre.

Penser ensemble la transition

Un dialogue social est nécessaire, et nous demandons au gouvernement de François Legault de permettre à la population de participer pleinement, de manière démocratique, à la planification d’une véritable transition énergétique, écologique et sociale au bénéfice de tous et toutes. Pour nous, ce changement de paradigme nécessaire ne peut se dessiner sur un coin de table derrière des portes closes.

Nous devons, ensemble, planifier et opérer la transition écologique et sociale ! C’est la seule façon de garantir une adhésion pleine et entière des Québécois et des Québécoises au projet de société qu’elle doit être.

Et nous sommes impatientes et impatients de mettre la main à la pâte. Nous appelons le gouvernement à nous inviter à nous asseoir autour de la table pour un véritable dialogue social et à convier toute la population à des processus démocratiques.

Vaste mobilisation cet automne

Pour démontrer au gouvernement ce souhait d’une société plus sécuritaire, plus écologique et plus juste, nous appelons les organisations et le public à nous rejoindre, le 27 septembre, et à prendre la rue afin d’exiger des actions concrètes pour la transition sociale et environnementale.

Pour qu’il y ait une suite du monde, faisons-nous entendre !

Liste complète des signataires de cette lettre ouverte, initialement publiée dans La Presse