Canadian Electric School Bus Alliance

Foire aux questions

• Qui fait partie de l’ACEAS?

  L’ACEAS est coordonnée par Green Communities Canada, avec l’appui d’Équiterre et sous la direction d’un comité composé de quelques organisations canadiennes à but non lucratif impliquées dans le dossier de l’électrification du transport scolaire.

  Incluant son comité de direction, l’ACEAS comprend plus de 40 organisations membres réparties à travers le Canada. Celles-ci proviennent de différents secteurs, incluant la recherche, l’éducation, la santé, l’environnement et la défense des droits.

  Afin d’assurer l’indépendance de l’ACEAS, les organisations offrant des services privés en lien avec les autobus scolaires électriques ne sont pas admissibles comme membres.
  

• Quelle est la portée du travail de l’ACEAS?

  L’ACEAS vise le Canada, tout en ciblant spécifiquement les provinces qui comptent très peu d’autobus scolaires électriques et où les gains d’une telle transition seraient les plus importants : l’Ontario, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse.

  Le travail de l’ACEAS se divise en trois volets. Le premier volet est celui de la mobilisation et de la sensibilisation des parties prenantes impliquées dans l’électrification du transport scolaire. Les activités rattachées à ce volet comprennent la tenue de rencontres avec les membres, l’organisation d’événements et la création de contenus éducatifs.

  Le deuxième volet consiste à développer la recherche, plus particulièrement sur les enjeux de justice sociale et environnementale liés aux autobus scolaires électriques. Deux rapports de recherche sont prévus pour la période 2024-2026.

  Les relations gouvernementales constituent le dernier volet de l’ACEAS. Ce volet inclut la tenue de rencontres avec des élu(e)s et fonctionnaires à l’échelle fédérale et provinciale et l’élaboration de recommandations politiques pour accélérer la transition vers les autobus scolaires électriques.
  

• Quel est l’impact environnemental de la fabrication des autobus scolaires électriques?

  Les études d’analyse du cycle de vie des véhicules électriques (VE), comme les autobus scolaires électriques (ASE), indiquent que les impacts supérieurs lors de la fabrication du VÉ sont minimes par rapport à ceux qu'on évite de l'essence et du diesel qui n'est pas produit ni brûlé.

  De plus, dans le cas des ASE, il existe divers facteurs qui permettent de réduire l’impact environnemental de leur fabrication. Premièrement, la majorité des ASE circulant à travers le pays sont fabriqués au Canada, ce qui diminue les émissions de GES liées au transport des autobus.

  Deuxièmement, lorsque les ASE arrivent en fin de vie, il y a une forte demande pour les batteries qui peuvent être utilisées d’autres usages ou recyclées, ce qui permet de réduire la demande pour de nouvelles batteries.

  Finalement, bien qu’il s’agisse d’une filière encore peu développée au Canada, il existe des entreprises se spécialisant dans la reconversion des autobus diesel en modèles électriques, ce qui permet de réduire l’empreinte de la fabrication des ASE (excluant la batterie).
  

• Pourquoi travailler sur l’électrification des autobus scolaires plutôt que sur la promotion du transport actif pour les enfants?

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