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Communiqué de presse  •  1 min

101 organisations demandent un « BAPE générique » sur l’avenir énergétique du Québec

Publié le 

Cent une organisation de secteurs diversifiés, appuyées par des universitaires, demandent une enquête avec audiences publiques, communément appelée « BAPE générique », sur l’avenir énergétique du Québec. Dans une lettre adressée à François Legault et aux quatre ministres membres du Comité sur l’économie et la transition énergétique, les signataires rappellent que le premier ministre s’est engagé à tenir « un vrai débat de société » sur l’énergie et soulignent qu’il est en effet essentiel que les décisions à ce sujet ne soient pas prises à la hâte, en cercles restreints, en pièces détachées et sans vue d’ensemble.

Selon les signataires, le débat sur la décarbonation du système énergétique du Québec doit être « réel » et prendre en compte les impacts des projets de production d’énergies renouvelables et d’extraction minière sur les régions potentiellement ciblées, sur les terres agricoles et les milieux naturels qui s’y trouvent, sur les cours d’eau et sur les écosystèmes qui en font des territoires viables ainsi que sur la santé et la qualité de vie des populations, incluant les personnes les plus vulnérables. Il doit permettre de bien comprendre le potentiel et les impacts réels de chaque filière énergétique, y compris la sobriété et l’efficacité, ce qui mènera à un débat intelligent et intelligible sur les arbitrages à faire.

Les signataires estiment que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) fournit le cadre le plus légitime pour orchestrer un vrai débat de société et qu’un « BAPE générique » est la meilleure formule pour assurer un examen neutre et exhaustif des enjeux environnementaux, sociaux et économiques soulevés par les diverses trajectoires énergétiques possibles.

La lettre conjointe adressée au gouvernement souligne que « la réussite ou l’échec de la transition énergétique du Québec sera assurément le legs le plus fondamental que votre gouvernement laissera dans l’histoire du Québec. Éluder les enjeux plus épineux et brusquer le déploiement d’une politique énergétique qui n’aurait pas été mûrement réfléchie et débattue risquerait d’engendrer une kyrielle de levées de boucliers qui paralyseront l’action au lieu de la stimuler, et de mener à un échec historique cuisant –– alors qu’au contraire, il n’en tient qu’à vous de saisir cette occasion unique de définir avec la population un réel projet de société. »

Chargée de communications