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Marie-Ève Lépinay apporte depuis la fin avril son aide précieuse chez Équiterre en tant que stagiaire aux communications. Étudiante en 3e année au baccalauréat en Sciences de la communication à l’Université de Montréal, elle s’intéresse de près à l’alimentation locale et bio, ce qui la pousse à postuler à ce stage. « C’était le seul stage qui avait une mission durable, responsable et ça m’a interpelée », explique-t-elle.
Compétente et d’une efficacité redoutable, Marie-Ève prête main-forte à la petite équipe des communications d’Équiterre dans une multitude de tâches; elle compile et analyse les statistiques du site Web, réseaux sociaux et autres outils de communication, retravaille des visuels, aide à logistique d’événements et à la coordination de divers projets … en plus de travailler à « l’invisible » : mise en ligne de contenus, archivage de dossiers, montage de présentations corporatives, tous ces petits gestes qui adoucissent le quotidien de ses collègues.
Travaillante comme une abeille
À l’image des protagonistes au centre d’un événement important auquel elle a brillamment contribué en juin dernier (intervention théâtrale dans la rue pour sensibiliser le public aux pesticides qui nuisent aux abeilles et à l’appel à l’action d’Équiterre à cet effet), Marie-Ève est comme une abeille : travaillante et dotée d’une belle capacité d’adaptation, qui lui permet de « butiner » de projet en projet. Sa motivation au travail et son sourire font d’elle une collègue avec qui il fait bon travailler.
Cette motivation sera d’ailleurs récompensée par son alma mater : Marie-Ève recevra en décembre la bourse départementale du Club des 100, octroyée par l’Université de Montréal aux étudiants qui font des stages non rémunérés à la session d’été. L’un des points qui a convaincu le jury? La sensibilité de Marie-Ève aux changements climatiques, qui donne tout son sens à son implication chez Équiterre. « Je me sens particulièrement concernée par la mission d’Équiterre, notamment par les changements climatiques, l’utilisation des pesticides en agriculture et la dépendance du Québec (et du Canada) au pétrole », mentionnait-elle dans son dossier de candidature. « Mon père est un ingénieur civil, qui est notamment impliqué dans la construction de pipelines… disons que ça crée de bonnes discussions entre nous! », ajoute-t-elle avec son grand sourire.
Ce que son stage chez Équiterre lui a apporté? « Un tas de choses! J’en ai appris beaucoup sur les pesticides et sur l’alimentation locale, deux sujets qui m’allument beaucoup. Cette expérience m’a donné envie de poursuivre dans ce domaine et m’a apporté toutes sortes de petits gestes à poser au quotidien. Je viens maintenant travailler en vélo et j’essaie d’avoir un mode de vie le plus écolo possible! ».
Et avis aux communicateurs dévoués qui ont la fibre écolo : l’équipe des communications d’Équiterre est toujours à la recherche de stagiaires talentueux, en particulier à l’approche de l’automne, qui s’annonce enlevant, avec entre autres la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Paris, les élections fédérales, les Rendez-vous branchés et plusieurs autres projets stimulants!