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Danielle Marcheterre apporte son aide précieuse à Équiterre depuis bientôt 6 ans. Sa passion pour l’environnement ne date pas d’hier ; elle l’a tout d’abord poussée à travailler au Zoo Écomuseum de Sainte-Anne-de-Bellevue, un centre de recherche de l’université McGill qui travaille à la sauvegarde des espèces du fleuve.
Curieuse de nature, elle a ensuite travaillé comme enseignante au secondaire en géographie, avant d’être rédactrice et auteure dans ce domaine, ce qu’elle fait toujours. C’est cette passion de tout connaître et de tout comprendre sur l’environnement qui l’a amenée à faire bénévolement la revue de presse chaque semaine chez Équiterre dans les dernières années. « Ça me permet de faire ma petite contribution, tout en restant en connexion avec toutes les nouvelles du domaine », explique-t-elle avec enthousiasme. « Quand on enseigne ou on écrit sur un sujet, il faut tout connaître sur ce qui l’entoure ; la revue de presse, c’est un peu la même chose, on voit tout ce qui a été dit sur un sujet et on arrive vraiment à en prendre le pouls ». Pour elle, la revue de presse, c’est aussi un moyen de redonner à l’équipe. En effet, en plus de pouvoir quantifier la visibilité de l’organisation, la revue de presse de Danielle permet aux équipes d’Équiterre de concrétiser leurs actions, mais aussi d’avoir une rétroaction sur leurs projets… une petite tape dans le dos, qui donne à toute l’équipe un regain d’énergie!
UNE TRIBUNE UNIQUE
En tant que géographe, Danielle est particulièrement interpellée par le fait que les enjeux environnementaux actuels nécessitent que l’on fasse intervenir tous les groupes (sociaux, environnementaux, économiques, culturels),. Selon elle, c’est en mélangeant les apports des différents milieux que l’on peut avoir une réelle compréhension des problématiques actuelles et que les solutions surgissent. Équiterre a été la réponse à ce besoin essentiel, par son positionnement unique dans les débats publics. De la salle de classe à la société, Danielle s’implique parce qu’elle croit que c’est par l’éducation que l’on arrive à changer les choses.
LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT, UN INSTINCT
Toute petite, elle habitait à la campagne, à Neuville près de Québec. Ses étés étaient partagés entre les promenades sur les terres avoisinantes, les sorties de pêche sur la rivière avec son père et les pique-niques sur les plages de galets. « On allait au fleuve au moment où la marée redescend sur les galets réchauffés par le soleil pour se baigner ». Les marées du fleuve n’ont plus de secrets pour elle qui a grandi en les regardant monter et descendre. C’est son père qui l’a sensibilisée à l’écosystème, mais plus généralement, tous les habitants de la campagne y ont contribué en étant conscientisés et en apportant une attention instinctive à leur empreinte environnementale. « À la pêche, on faisait attention à la rive du cours d’eau pour que l’année suivante, on puisse y retourner. Sur le bord du fleuve, on nettoyait la berge de ses déchets. On posait instinctivement des gestes que l’on qualifierait aujourd’hui d’écologiques ou de protection environnementale, mais pour nous, c’était tout simplement logique de préserver le milieu naturel; c’était chez nous ».
Au-delà de son instinct de protection inné pour l’environnement, c’est pour les week-ends et les voyages en nature, son amour de l’enseignement, de la géographie et du monde qui l’entoure que Danielle s’implique. C’est aussi parce que l’urgence de préserver cet environnement se fait de plus en plus sentir, « c’est pour mes enfants et mes petits-enfants, c’est parce que ça fait du sens », ajoute-t-elle.
UN GESTE À LA FOIS
Danielle a toujours cru que c’est par les petits gestes du quotidien que l’on arrive à changer le monde. Par-dessus tout, c’est cette devise toute simple d’Équiterre qui l’a interpellée. « C’est un discours qui est rassembleur et simple. Au lieu d’avoir peur que la planète explose et de voir une montagne devant nous, il faut agir un petit peu, chaque jour, sur des choses que l’on peut contrôler : réutiliser, marcher, moins consommer, mieux consommer. Chaque fois qu’on a une chance de faire une différence, on la fait ».
Danielle ne voit pas la fin de son implication chez Équiterre : « Même après avoir délaissé le travail, je pense bien continuer à m’impliquer ».
Danielle, avec toute sa sagesse et sa patience a recensé plus de 2 300 couvertures médiatiques cette année, en collaboration avec Denise, l’autre bénévole à la revue de presse.
Danielle, tu es une force vive d’Équiterre, unique et exceptionnelle. Merci de t’impliquer depuis toutes ces années et d’être avec nous, même dans tes petits gestes du quotidien.