Aller à la navigation Aller au contenu

Communiqué de presse  •  1 min

Équiterre salue le rapport de la commissaire au développement durable du Québec

Publié le 

Québec, 24 avril 2025 - Équiterre tient à souligner la justesse des constats émis par la commissaire au développement durable du Québec, Mme Janique Lambert. Son rapport 2024-2025, déposé aujourd’hui, donne raison au mouvement environnemental : l’inaction en matière de lutte aux changements climatiques ne sera pas sans conséquence pour les années futures.

Un manque de vision

Il se dégage du rapport que le Québec méridional n’est pas suffisamment protégé du développement économique à outrance. C’est un constat désolant quand on sait que la perte de biodiversité et le manque de verdissement dans les milieux urbains ont un impact sur la santé des populations et leur qualité de vie.

Aménager notre territoire à échelle humaine devrait être une priorité pour répondre aux inégalités sociales et assurer la résilience de nos communautés face aux changements climatiques. Pourtant, la commissaire soulève qu’il ne semble pas y avoir de «vision claire» ni de «balises suffisantes» pour atteindre les objectifs qui découlent du Plan nature 2030.

«Mme Lambert se joint au concert d’avertissements que les groupes environnementaux comme Équiterre font résonner depuis des années. Le gouvernement de la CAQ doit cesser de faire la sourde oreille : il détient tous les outils pour mettre en place des politiques ambitieuses afin de répondre à l’urgence climatique, mais il fait le choix conscient de ne pas les utiliser», affirme Charles-Édouard Têtu, analyste en politiques climatiques et énergétiques chez Équiterre.

Pas une excuse

La commissaire rappelle aussi que la guerre commerciale avec les États-Unis n’est pas une excuse pour abandonner nos cibles en matière de préservation de la biodiversité et de lutte aux changements climatiques.

S’il est vrai que la conjoncture économique a changé, l’urgence climatique demeure et ne fera que s’aggraver dans les années à venir. Partout au Québec, des communautés en subissent déjà les contrecoups et elles ne disposent pas de toutes les ressources nécessaires pour y répondre.

«Les mandats des présidents américains sont temporaires, la crise climatique ne l’est pas. Les gouvernements n’ont pas à sacrifier nos acquis environnementaux au nom de la compétitivité de nos entreprises», rappelle Charles-Édouard Têtu.

Les bureaux d’Équiterre sont situés sur les territoires autochtones non cédés par voie de traité que nous appelons de nos jours Montréal et Québec. Nous reconnaissons que les Premiers Peuples protègent leurs territoires depuis des temps immémoriaux et utilisent leurs savoirs traditionnels pour garder les terres et les eaux. Nous sommes reconnaissant(e)s de vivre sur ce territoire et tenons à poursuivre nos efforts pour le protéger. Pour en savoir plus

Pour plus d'information :

media@equiterre.org / (514) 605-2000

Chargée de communications, Création de contenu et relations médias