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Communiqué de presse  •  2 min

Sondage : l’énorme potentiel du vélo à assistance électrique pour réduire l’utilisation de la voiture

Publié le 

Montréal, 25 janvier 2024 - Les données d’un nouveau sondage mené par Équiterre auprès des participant(e)s à son projet Vélovolt montrent que le vélo à assistance électrique (VAE) possède un énorme potentiel pour servir d’alternative à la voiture auprès de la population québécoise.

En effet, 37 % des participant(e)s au projet Vélovolt ont réduit l’utilisation de leur voiture pour les déplacements domicile-travail dans l'année suivant leur essai d’un vélo à assistance électrique. 3% ont même cessé complètement l’utilisation de celle-ci.

« Ce que ce sondage montre, c’est que pour le vélo à assistance électrique, l’essayer c’est bien souvent l’adopter. Ce qu’on observe chez les gens, c’est qu’une fois qu’on y a goûté, c’est un changement d'habitude concret qui prend forme et qui perdure dans le temps, puisque le sondage auprès des participant(e)s a été fait de 10 à 23 mois après les essais de vélos. C’est impressionnant. »

-Anne-Catherine Pilon, analyste en mobilité durable chez Équiterre

« Il est aussi important de noter que ces résultats proviennent de plusieurs régions du Québec montrant ainsi tout le potentiel de ce mode de transport à l’échelle de la province », ajoute l’experte.

Rappelons que dans le cadre du projet Vélovolt, Équiterre propose depuis deux ans des essais de VAE au sein de plusieurs organisations réparties dans de nombreuses régions du Québec et grâce à la collaboration des 8 Centres de gestion des déplacements du Québec. Le projet comporte aussi un volet de recherche en collaboration avec la Chaire mobilité de Polytechnique, qui diffusera un rapport sur la question le printemps prochain.

Freins et leviers pour le vélo à assistance électrique

Le sondage a aussi permis de mieux comprendre les freins et les leviers qui pourraient nuire à l’utilisation du vélo à assistance électrique ou encore, à encourager sa pratique à des fins utilitaires, comme pour se rendre au travail par exemple.

Les obstacles les plus cités:

  • 73% considèrent le coût du VAE, ainsi que les frais liés à son utilisation, comme un obstacle significatif ;

  • 34% ont identifié comme obstacle la difficulté de pratiquer le cyclisme en hiver, ce qui inclut des conditions météorologiques difficiles et les défis liés à la neige et à la glace ;

  • Pour 21 % des participant(e)s, le risque de vol constitue un frein.

Les leviers et incitatifs les plus populaires

  • La subvention à l'achat d'un vélo (57%) est une mesure largement plébiscitée par les répondant(e)s ;

  • L’augmentation du nombre d'infrastructures cyclables et de leur connectivité entre elles (53%) est aussi identifiée comme un levier important;

  • 42% considèrent le remboursement kilométrique par l’employeur pour les déplacements à vélo comme un incitatif significatif ;

  • Les emplacements sécuritaires pour stationner leur vélo sont cités par près de 41% ;

  • La disponibilité de vélos en libre-service offerts par l'employeur est également perçue comme un moyen efficace pour favoriser la pratique du vélo par près de 40% des répondant(e)s.

« Ces données sont réellement intéressantes pour la mise en place de politiques et de pratiques autant chez les employeurs que nos gouvernements. Considérant que nos émissions en transports sont notre talon d’Achille au Québec, on serait fou de se priver d’encourager le transport actif comme il se doit pour améliorer notre bilan », conclut Anne-Catherine Pilon.

Méthodologie : Les données ont été recueillies en septembre 2023 à partir d'un échantillon de 256 personnes ayant participé à la campagne Vélovolt de septembre 2021 à novembre 2022. Les participant(e)s proviennent de diverses régions administratives du Québec


Vélovolt est soutenu financièrement dans le cadre d’Action-Climat Québec, un programme financé par le Gouvernement du Québec et qui rejoint les objectifs du Plan pour une économie verte 2030.

Les bureaux d’Équiterre sont situés sur les territoires autochtones non cédés par voie de traité que nous appelons de nos jours Montréal et Québec. Nous reconnaissons que les Premiers Peuples protègent leurs territoires depuis des temps immémoriaux et utilisent leurs savoirs traditionnels pour garder les terres et les eaux. Nous sommes reconnaissant(e)s de vivre sur ce territoire et tenons à poursuivre nos efforts pour le protéger. Pour en savoir plus.

Pour plus d'information :

Chargé de communications, Relations Médias

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