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En dévoilant ce rapport sur la réduction des emballages chez les détaillants alimentaires, Équiterre souhaitait répondre à cette question d’importance : comment accélérer la transition vers une offre alimentaire zéro déchet?
La réponse simple? Développez l’offre et la demande suivra!
Quand on ouvre grands les yeux et les oreilles, les constats sont flagrants :
La population est plus que prête pour une offre zéro déchet élargie dans le secteur alimentaire.
Des mesures législatives contraignantes sont nécessaires, nos gouvernements doivent se mettre au travail!
L’industrie aime bien mettre de l’avant l’incertitude de la population pour éviter de s’attarder aux réels besoins de sa clientèle. Pourtant, le sondage mené auprès de la population canadienne le démontre bien : l’intérêt est là!
40,6 % de la population canadienne fait déjà certains achats en vrac
56 % des personnes sondées se disent prêtes à utiliser leurs propres contenants réutilisables (5 % le font déjà!)
Comme 78 % de la population canadienne fait ses achats dans les supermarchés, c’est là où il faut propulser l’offre de zéro déchet alimentaire. Puisqu’on voit bien que les détaillants alimentaires ne feront pas ce gros virage par eux-mêmes, nos gouvernements ont un grand rôle à jouer pour changer la donne.
40.6%
de la population canadienne fait déjà certains achats en vrac
Comment?
En établissant des cibles claires de réemploi et de réduction des contenants et emballages à usage unique, et ce, à court terme. Nos gouvernements doivent imposer des contraintes qui permettront de passer à une autre échelle, parce qu’au-delà des bannissements d’articles à usage unique en plastique et des politiques à la pièce, ça prend une vision d’ensemble.
Toutes les recommandations de notre rapport vont dans le même sens : imposer des objectifs de réduction qui permettront de transformer en profondeur nos chaînes de production et de distribution alimentaire.
Cette transition est incontournable pour réduire la quantité de gaspillage occasionnée par tous ces emballages qui s’accumulent le long de la chaîne de production, de transport et de distribution des aliments.
Les données sont là, les réflexions sont mûres et les consommateurs et consommatrices sont prêt(e)s!
