2022
Fin du projet de gaz naturel de GNL Québec.
En cours
Équiterre travaille depuis ses débuts à réduire la production et la consommation des énergies fossiles, en collaboration avec un nombre grandissant d'alliés.
Les combustibles fossiles - le pétrole, le charbon et le gaz - sont la principale cause des changements climatiques. Ils émettent de grandes quantités de CO2 et autres gaz à effet de serre (GES), en plus d'être bien souvent écologiquement désastreux à produire.
Le Canada était le cinquième producteur mondial de pétrole en 2018, avec des vastes réserves largement sous forme de sables bitumineux. En pleine crise climatique, le Canada ne peut plus rester dans une logique de dépendance au pétrole et d’exportateur de ressources naturelles primaires.
Sentant le vent tourner en faveur des énergies propres, notamment dans certaines régions comme le Québec, qui visent à mettre fin à l’exploration et l’exploitation sur leur territoire, l'industrie fossile se débat présentement pour négocier des échappatoires financières ou technologiques afin de maintenir le statu quo.
Nous devons nous tenir collectivement debout contre celle-ci et militer pour un avenir plus juste et durable.
« Les projets liés à l’industrie fossile n’ont pas d’avenir et mettent en péril notre santé et notre sécurité. Le gouvernement doit donc utiliser les pouvoirs à sa disposition pour tourner le dos aux hydrocarbures sans verser d'indemnité. »
Nous luttons avec nos partenaires québécois et canadiens afin d'influencer les gouvernements à planifier et accélérer notre sortie de cette industrie qui met en danger notre santé, notre sécurité et celle de nos milieux de vie.
Nous documentons les nombreux écarts de l'industrie et collaborons pour souligner les impacts négatifs de celle-ci.
Nous militons pour que la fin de l'exploration et de l'exploitation de ces ressources se fassent sans compenser d'aucune manière les entreprises derrière le saccage environnemental et climatique dont nous faisons tous les frais.
Fin du projet de gaz naturel de GNL Québec.
Le Québec rejoint la Beyond Oild and Gas Alliance lors de la COP26, à Glasgow.
Équiterre met tout son poids, au côté d'autres organismes environnementaux, pour qu'enfin Québec mette officiellement fin à toute possibilité de travaux de recherche et d'exploitation d'hydrocarbures sur l'île d'Anticosti.
Lancée par Équiterre et une vaste coalition de groupes environnementaux et de la société civile, la pétition exige du gouvernement du Québec l’abandon définitif des quatre projets de règlements sur les forages pétroliers et gaziers, à 150 m de nos maisons, 60 m d’une aire protégée, 40 m de la voie navigable du Saint-Laurent.
Équiterre demande dorénavant que toutes décisions gouvernementales soient prises sous l'angle d'un « test climat ».
Avec ses partenaires, Équiterre obtient, en justice, que le projet Énergie Est soit soumis à la loi québécoise. En pleine commission du BAPE, le projet est abandonné. Équiterre, ses partenaires et des milliers de citoyens et citoyennes crient VICTOIRE! C'est un front commun sans précédent qui a triomphé face à ce projet d’un autre temps.
Équiterre est membre des comités organisateurs de deux grandes marches en faveur du climat : Action Climat à Québec et 100 Possibles à Ottawa.
En réponse au projet de la compagnie TransCanada, Équiterre organise une série de conférences partout en région pour discuter avec les populations concernées des dangers encourus par le passage de pipelines transportant du pétrole brut issu des sables bitumineux au Québec. L'objectif est alors de mobiliser la population et de créer un mouvement d'opposition fort. Avec grand succès, cette tournée a mené à la création de plusieurs groupes de citoyens et citoyennes qui finirent par se regrouper sous la Fondation Coule pas chez nous.
Équiterre plaide pour un moratoire dans son mémoire présenté au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) sur l'exploitation des gaz de schistes au Québec. En février, le gouvernement procède à une évaluation environnementale poussée, ce qui consiste alors à un moratoire « de facto » sur l'exploitation des gaz de schiste.
Équiterre publie un important rapport qui analyse les fondements des problématiques reliées au pétrole au Québec et suggère de grands chantiers et des pistes d’action.
Équiterre s’est opposée devant les tribunaux à la volonté de Pipe-Lines Montréal ltée de relancer son projet d’inversion d’écoulement du pipeline Trailbreaker en vue de faire transiter par le Québec du pétrole des sables bitumineux. Une requête d'Équiterre et de ses partenaires a également été entendue : l’Office national de l’énergie soumettra le projet d’Enbridge à un processus d’audiences publiques.