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Actualité  •  3 min

Pesticide glyphosate : Équiterre et ses partenaires contestent la décision du fédéral et déposent un avis d’objection

Publié le 

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Équiterre, la Fondation David Suzuki, l'Association Canadienne des Médecins pour l'Environnement, Environmental Defence et Prevent Cancer Now ont publié une lettre ouverte pour contester l'évaluation pleine de lacunes effectuée par Santé Canada, qui a mené à la ré-homologation du glyphosate au Canada à des fins de vente et d'utilisation. Rappelons que le glyphosate est le pesticide le plus utilisé au monde et a été classé par l’agence spécialisée dans la recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme cancérigène probable.

Un mois auparavant, les organisations déposaient un avis d’opposition à la ministre de la Santé du Canada Jane Philpott, lui demandant de reconsidérer la décision de Santé Canada de reconduire l’usage de ce produit nocif au pays. 

Les groupes demandent que la ministre établisse un comité d’experts pour évaluer les risques du glyphosate, bien réels, en vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires. Autrement, la prochaine période d’examen du pesticide est prévue dans 15 ans! Il faut agir maintenant!
 

*DIFFÉRENTES Mises à jour depuis l'envoi de l'avis d'Objection - juillet 2017* 

DES IMPACTS INQUIÉTANTS SUR DIFFÉRENTES FORMES DE VIE

Les organisations estiment que l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada n'a pas tenu compte ou même rejeté des données scientifiques importantes dans son évaluation du glyphosate, qui a pourtant des impacts inquiétants sur la santé publique, l’asclépiade et le papillon monarque et les microbiomes - des microorganismes essentiels pour les humains et les sols.


Consultez l'avis d'opposition (en anglais seulement).
 

UN EXAMEN QUI MANQUE DE RIGUEUR ET PRÉSENTE DE GRAVES LACUNES

Au-delà des faiblesses de l’évaluation, les stratégies de gestion des risques qui y sont proposées, notamment les zones tampons et l’étiquetage, ne tiennet pas compte des nombreuses études qui démontrent leurs sérieuses limites.

Pour toutes ces raisons, le processus d'évaluation du glyphosate est incomplet et doit être repris.

UNE MOBILISATION EUROPÉENNE INÉGALÉE

Ce pesticide est également fortement contesté en Europe, où plus d’un million de signatures à travers les 28 États membres de l’Union européenne (UE) ont été recueillies en quelques mois. Les signataires demandent à la Commission européenne de présenter une proposition législative pour interdire le glyphosate, réformer le processus d’approbation des pesticides et déterminer des cibles de réduction d’utilisation des pesticides. 


Consultez le site web de la campagne européenne.
 

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES :


Consultez le communiqué de presse d’Équiterre et ses partenaires émis le 28 avril dernier.

Lettre ouverte publiée dans La Presse+ le 25 août.

Consultez le Document d’information : le glyphosate, omniprésent et inquiétant.


Fiche d'information sur le glyphosate.

Pour en apprendre davantage sur le processus d'évaluation des pesticides au Canada et l'influence de la puissante industrie agrochimique, consultez l'enquête en deux parties du journaliste Bruce Livesey parue dans le National Observer intitulée « Bureau of Poison » (Articles en anglais uniquement). On y présente notamment le travail acharné d'Équiterre pour mettre la main sur de l'information publique, gardée inaccessible.


Enquête en deux parties dans le National Observer (anglais seulement).

D’autres organisations ont également soumis des avis d’opposition, montrant la controverse grandissante autour de la décision de l’ARLA de réhomologuer le glyphosate:

  • Avis d’opposition du Collectif de recherche écosanté sur les pesticides, les politiques publiques et les alternatives (CREPPA)
  • Avis d’opposition de RightOnCanada.ca
  • Avis d’opposition de Safe Food Matters