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Actualité  •  4 min

110 écoles bonifient leur offre de produits locaux aux élèves

Publié le 

Comment est-il possible d’augmenter la part des aliments nutritifs, frais et locaux dans les écoles?

Équiterre intervient sur la question depuis plusieurs années dans le but de transformer l’alimentation scolaire par l’intégration de produits locaux, nutritifs et écoresponsables dans les repas des élèves. Cela a permis d’identifier des leviers qui peuvent être adoptés par les écoles pour encourager et faciliter la transition alimentaire du secteur scolaire.

À travers l’appel de projets 100° « Pour des aliments québécois dans nos écoles », qui est une initiative de M361, 110 écoles sont accompagnées par notre équipe pour mettre en œuvre des initiatives durables et inspirantes. Ce projet qui comprend un soutien financier pouvant aller jusqu’à 15 000 $ vise à créer un véritable mouvement en faveur de l’achat local et de la saine alimentation. Découvrez comment les écoles participantes transforment l’avenir de nos enfants avec des repas nutritifs et locaux, et laissez-vous inspirer par leurs initiatives exemplaires!

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Les écoles accompagnées dans le cadre de ce projet proviennent de toutes les régions administratives du Québec.

Cliquer pour voir les écoles accompagnées

Le local : un pont pour lier les écoles et les aliments québécois

Dans le cadre de ce projet, Équiterre offre de l’accompagnement auprès des milieux scolaires afin d’accélérer leur transition vers des pratiques saines et durables en matière d’alimentation :

  • Mettre en relation les écoles avec des fermes et des entreprises de transformation alimentaire de leur région;
  • Fournir des outils d’apprentissage à l’équipe-école et aux élèves concernés;
  • Favoriser des liens entre les écoles et leur communauté à travers des partenariats et collaborations.

Des exemples dont il faut s’inspirer

Les initiatives menées dans le cadre du projet « Pour des aliments québécois dans nos écoles » montrent comment les écoles, les fermes locales, les transformateurs alimentaires et la communauté peuvent travailler ensemble pour offrir des repas et des collations nutritives tout en éduquant les jeunes sur l’importance de l’alimentation durable.

Par exemple, l’école primaire Saint-Joseph à Tadoussac sur la Côte-Nord implique ses 40 élèves dans un projet où tous apprennent à cultiver des légumes avec la ferme Hovington. Les élèves participent à toutes les étapes, de la préparation des semis à la récolte, et utilisent ensuite les produits pour préparer des collations trois fois par semaine. Afin de profiter de leurs récoltes durant toute l’année, l’école collabore également avec des entreprises locales pour transformer et conserver les aliments.

Les élèves de l’école Saint-Joseph mettent les mains à la terre à la ferme Huntington et dans la classe.

« Ma plus grande fierté est de constater à quel point les élèves, le personnel de l’école et les parents se sont mobilisés pour notre projet. C’est beau de voir toute une communauté se mobiliser pour un projet dont on a longtemps rêvé! »

Marie-Chantal Dufour

Directrice (École Saint-Joseph)

À Gatineau, l’école secondaire Philemon Wright a lancé un projet visant à bonifier l’offre de dîners gratuits, avec l’initiative « No Student Hungry ». Trois groupes d’élèves en parcours professionnel (80 jeunes) gèrent un jardin et une serre intérieure, apprennent à préparer des repas, et bénéficient de l’aide des communautés Cris et Anishinaabe de la région. La planification du jardin se fait en collaboration avec elles, en intégrant notamment des pratiques autochtones à chaque étape. Le projet permet donc l'acquisition de compétences culinaires, agricoles et d’hygiène et salubrité auprès des élèves impliqués, tout en réduisant l’insécurité alimentaire vécue par les élèves à l’école.

« Je crois que l'alimentation, la cuisine, le jardinage et la littératie financière devraient universellement faire partie du programme éducatif dans les écoles. Puisque plusieurs d'entre eux quitteront le nid familial et devront se nourrir eux-mêmes, il s'agit d'un élément crucial de leurs apprentissages au secondaire. »

Susie Leamen

Enseignante (école Philemon Wright)

De son côté, l’école secondaire des Grandes-Rivières de Dolbeau-Mistassini au Lac-St-Jean, a choisi de bonifier les lunchs des étudiant.e.s en offrant une alternative saine et locale aux fast-foods habituellement visités durant l’heure du midi. En proposant des sandwichs, des wraps et des paninis composés d'ingrédients frais et originaux, l'objectif est d'encourager les jeunes à rester dîner à l'école. Des ateliers culinaires permettent aussi aux élèves de s’impliquer dans la confection des repas. Même le professeur de mathématiques intègre des notions dans ses cours et gère une serre intérieure avec ses étudiant.e.s.

« Nos jeunes travaillent leurs mathématiques en cuisinant pour une bonne partie des autres élèves. C’est vraiment un projet qui a de nombreux impacts positifs. Les élèves en tirent une grande fierté et ont toujours hâte de venir cuisiner! »

Stéphanie Adams

Enseignante (École des Grandes-Rivières)

Les élèves de l’école des Grandes-Rivières s’impliquent dans la confection de recettes à base d’aliments frais et locaux qui seront ensuite vendus dans une machine distributrice.

À Saint-Charles-de-Drummond, l’école primaire Bruyère/Saint-Charles dans le Centre-du-Québec a lancé le projet « Les p’tits chefs de Bruyère/St-Charles », qui implique 527 élèves. Ce projet encourage les élèves à découvrir des aliments, leurs saveurs et leur provenance à travers des ateliers culinaires et des repas santé préparés par une jeune brigade. Il favorise également l’autosuffisance grâce à des jardins et des aménagements paysagers, tout en soutenant l’achat local auprès de producteurs régionaux comme le Verger Rouge Pomme ou ceux du marché public de Drummondville. Enfin, il promeut des pratiques écoresponsables en transformant les aliments pour éviter le gaspillage, le tout s’inscrivant dans le projet éducatif de l’école, notamment par la lecture et l’écriture de recettes.

« Nos élèves choisissent des recettes dans les livres, les lisent attentivement et effectuent des recherches sur les aliments et leur provenance. Ils étiquettent les ingrédients sur les contenants, renforçant ainsi leurs compétences en lecture et en écriture. »

Isabelle

Technicienne en service de garde (École Bruyère/St-Charles)

Pour découvrir l’ensemble des écoles participant à l’appel de projets 100° « Pour des aliments québécois dans nos écoles » 2023-2025, cliquez ici!

Quoi faire pour encourager l’alimentation saine et locale à l’école?

Depuis sa création, Équiterre joue un rôle prépondérant en matière d’éducation à l’alimentation et d’approvisionnement local auprès des institutions du Québec et poursuit son engagement en joignant ses efforts à ceux de l’équipe de conseillers du service d’accompagnement en approvisionnement local de l’ITHQ qui sont aussi partenaires de l’appel de projets depuis 2023. Parce qu’en offrant aux élèves des repas nutritifs tout en leur apprenant l’importance de l’agriculture durable dans la chaîne d’approvisionnement du champ à l’assiette, ce projet contribue à forger un avenir meilleur pour les générations futures, et pour la planète.

➔ Vous souhaitez encourager l’alimentation saine et locale dans nos écoles? Soutenez notre campagne Bien manger à l’école, qui vise l’implantation d’un Programme d’alimentation scolaire universel au Québec!

➔ Vous connaissez des profs ou du personnel éducateur pour qui l’alimentation saine devrait être au coeur des apprentissages? Faites-leur découvrir La marmite éducative, la référence en éducation alimentaire!

Pour aller plus loin et découvrir comment Équiterre soutient l’intégration d’aliments sains dans les écoles à travers d’autres projets, et aussi avec d’autres institutions, découvrez tous nos projets en alimentation.

Il faut amener plus d’aliments nutritifs dans nos écoles

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Partenaires

Ce projet est issu de l’appel de projets 100° « Pour des aliments québécois dans nos écoles », et une initiative de M361 en collaboration avec Équiterre, l’ITHQ et Aliments du Québec, et est rendu possible grâce au soutien financier du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), dans le cadre de la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois.

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