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Par Andréanne Brazeau - Équiterre, Charles Bonhomme - Fondation David Suzuki, Étienne Grandmont - Accès transports viables, Blaise Rémillard - Conseil régional de l’environnement de Montréal , Sandrine Cabana-Degani - Piétons-Québec ; doctorant en génie des transports et Jérôme Laviolette - Polytechnique Montréal
En plein Vendredi fou, nous étions bombardés de publicités nous incitant à consommer davantage. Sur toutes les plateformes, ces annonces se faisaient concurrence et, parmi elles, les publicités automobiles, surtout celles de véhicules à essence et de camions légers, une catégorie qui comprend les véhicules utilitaires sport (VUS) et les pick-ups, étaient particulièrement visibles…
Il est important de rappeler qu’au Canada, le secteur des transports représente 25 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), et les camions légers constituent l’une des deux principales sources d’augmentation des émissions de GES reliées au transport routier au Canada : entre 1990 et 2018, leurs émissions ont augmenté de 156 %.
Le constat est clair : on ne peut pas prétendre vouloir réduire les émissions de GES du secteur des transports à l’échelle du pays si la publicité des véhicules à essence, dont plus particulièrement des plus gros modèles, demeure omniprésente.