Aller à la navigation Aller au contenu

Communiqué de presse  •  1 min

Le financement des programmes du plan d'agriculture durable n'est que le début de la transformation nécessaire, selon Équiterre

Femme plantant des legumes et salades bios dans le but de l'agriculture durable

Publié le 

Montréal, 8 février 2022 – Équiterre salue l’adoption des mesures de rétribution des pratiques agroenvironnementales par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) dans le cadre du Plan d’agriculture durable (PAD), mais estime qu’une transformation plus globale sera nécessaire pour préparer notre agriculture aux crises climatique et de la biodiversité.

« Afin de poursuivre dans la bonne direction dans laquelle le gouvernement s’est engagé avec le PAD, il doit non seulement encourager financièrement les pratiques agroenvironnementales, mais aussi s’assurer de revoir l’ensemble des mécanismes qui pourraient poser un frein à leur adoption par un plus grand nombre d’agricultrices et d’agriculteurs », affirme Colleen Thorpe, directrice générale d’Équiterre.

« D’un côté, dédier du financement aux programmes d'agroenvironnement est une excellente nouvelle, car ça répond à un besoin, mais on ne peut pas continuer de soutenir les pratiques dommageables. On aura besoin d'une révision en profondeur des programmes pour s'assurer qu'on maximise les ressources financières dédiées aux pratiques agroenvironnementales », précise Nadine Bachand, analyste senior en agriculture et alimentation chez Équiterre.

Cette dernière tient toutefois à souligner positivement l’aide financière qui sera accordée sur les enjeux cruciaux que sont la diversification des cultures, la protection des sols, la réduction des pesticides et l'accroissement de la biodiversité.

Du soutien essentiel


Équiterre rappelle malgré tout qu’il sera essentiel d’augmenter le transfert de connaissances sur le terrain afin de démocratiser les pratiques agroenvironnementales chez un maximum d’entreprises agricoles.

« En cette période imprévisible de crise climatique, on en demande déjà énormément à celles et ceux qui nous nourrissent. La moindre des choses, c’est de s’assurer qu’elles et ils auront facilement accès aux ressources, aux connaissances et à l’expertise pour opérer ces importants changements », conclut Nadine Bachand, qui souhaite voir le gouvernement embaucher rapidement des spécialistes au sein du MAPAQ pour accompagner les productrices et producteurs.


Pour plus d’informations :

Anthony Côté Leduc, Relations médias
514-605-2000 ; acoteleduc@equiterre.org