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Plusieurs fois par année, Équiterre vous fait découvrir l’un ou l’une de ses membres; des personnes qui se démarquent par leurs actions audacieuses afin d’éveiller les consciences et de briser l’inertie environnementale. Notre objectif? Vous inspirer et vous démontrer que chacun et chacune d’entre nous peut faire une importante différence avec les moyens à sa disposition.
Karel est membre de la grande communauté d’Équiterre depuis plus de 30 ans (avant même que l’organisation ne s’appelle Équiterre!). En avril dernier, l’équipe a souhaité souligner l’ensemble de son œuvre dans le milieu environnemental en le nommant « membre honoraire ».
Son déclic : un cours d’université!
C’est après avoir suivi un cours de droit international de l’environnement à l'Université Laval que Karel a eu le déclic et qu’il a décidé de faire carrière en environnement. Mais c’est quelques années plus tard, en 2007, que Karel a réellement pris conscience que le dérèglement climatique était une menace réelle, après une visite au pôle Nord, quand le passage du Nord‑Ouest s’est libéré de glace quatre décennies plus tôt que prévu à cause des changements climatiques.
À partir de cet instant Karel a su mettre au profit du mouvement environnemental ses qualités de vulgarisateur et sa passion pour la politique. Il détient un long parcours militant auprès de diverses organisations, notamment à titre de directeur pour le Québec et l’Atlantique pour la Fondation David Suzuki et de président de Réalité climatique Canada. Il est l’auteur du livre Une voix pour la Terre (Boréal, 2012), et coauteur de Ne renonçons à rien (Lux, 2017) avec le collectif Faut qu’on se parle. Il est à aujourd’hui président-directeur général de la Fondation du Grand Montréal.
Combattre l’écoanxiété par l’action
30 ans de militantisme dans le milieu environnemental ne nous immunise pas contre l’écoanxiété. En 2021, Karel a eu l’humilité de parler publiquement de son expérience personnelle. Dans les prochains jours, il fera paraître « Lettre à un.e jeune écologiste », un livre qui aborde de front les thèmes de l’écoanxiété et de la difficulté de porter l’avenir du monde sur ses épaules. Son œuvre offre un message positif et lucide aux jeunes générations qui militent pour un changement plus radical de notre société.
Son mot de la fin :
« Yes We Can! N’oublions pas que notre monde a été entièrement créé par les humains et que le monde de demain n’a pas encore été inventé. Nous avons donc le pouvoir de créer l’avenir. »