Montréal, 12 novembre 2024 — Du 11 au 22 novembre, le monde se réunit à Bakou, en Azerbaïdjan, dans le cadre de la 29e Conférence des Parties (la COP29), à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), et Équiterre fera de nouveau partie des groupes environnementaux ayant accès aux négociations.
Charles-Edouard Têtu, analyste des politiques climatiques et porte-parole, et Marie-Eve Leclerc, chargée de projet en mobilisation, seront présents pour demander aux gouvernements de rendre des comptes, pour vulgariser les enjeux et les annonces de cette conférence auprès des médias et du public et pour amplifier les voix des groupes les plus vulnérables face à la crise climatique.
« Nous vivons maintenant les conséquences de la crise climatique. L’adaptation climatique doit avoir une place importante dans les plans climatiques au Canada, ainsi que dans les discussions à Bakou », affirme Charles-Edouard Têtu.
« Le Canada a enfin annoncé son cadre légal cohérent encadrant la pollution de gaz à effet de serre dans le secteur pétrolier et gazier — l’industrie la plus polluante du pays — un pas important pour contribuer à diminuer l'impact de la crise climatique et le coût de la facture d'adaptation. Mais on ne doit pas s'arrêter là. Après une année marquée par les coûts historiques des phénomènes climatiques extrêmes, l'accélération de la transition énergétique doit être au cœur des négociations internationales », ajoute l’expert.
Un panel sur l’adaptation climatique
Dans le cadre des activités du pavillon du Canada, Équiterre présentera un panel le 18 novembre sur l’adaptation climatique, afin d’exposer les enjeux liés à l’adaptation climatique dans le contexte des négociations climatiques internationales et de contribuer à l’émergence de solutions au Canada et ailleurs.
Les panélistes sont :
Caroline Larrivée, directrice de la programmation scientifique, Ouranos
Noora Firaq, directrice générale adjointe, Climate Outreach
Marc Paasch, directeur mondial — transfert de risques alternatifs, WTW
Nos attentes
Équiterre sera à Bakou pour veiller à ce que :
Le Canada puisse contribuer, comme acteur de premier plan, aux négociations entourant les besoins du fonds climatique international et définisse clairement le plan de contribution du pays au fonds dans le but de payer la juste part du Canada aux pays du Sud.
Le gouvernement canadien se positionne comme défenseur des droits et libertés accordés à la société civile autant du Canada, mais pour toutes les populations alors que nous observons la montée d’une tendance répressive contre l’activisme environnemental.
Le Canada se permette d’agir en tant que leader sur la scène internationale pour garantir l’atteinte des cibles menant à limiter le réchauffement climatique à 1,5° en l’absence d’autres acteurs de premier plan.
Le Québec s’engage à adopter une stratégie nationale d’adaptation aux changements climatiques en partenariat avec la société civile et use de son rôle à la coprésidence de l’Alliance Beyond Oil and Gas (BOGA) pour mener les négociations visant l’abandon des énergies fossiles.
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Pour en savoir plus sur la participation d’Équiterre à la COP29, visitez notre page web.
La participation d’Équiterre à la COP29 est notamment rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec dans le cadre du Plan pour une économie verte 2030 et de la mesure de Coopération climatique municipale.
Contact
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Sur place, à Bakou (13 au 19 novembre) : Charles-Edouard Têtu — cetetu@equiterre.org +1 438-342-5924 À Montréal : Dale Robertson - drobertson@equiterre.org 514-605-2000 |