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Communiqué de presse  •  1 min

La réaction d'Équiterre à l'élection fédérale

Publié le 

Montréal, 29 avril 2025 - Équiterre félicite tou(te)s les élu(e)s et espère que l’élection d’un nouveau gouvernement minoritaire libéral délaissera les fausses solutions promues par l’industrie fossile et se tournera de manière définitive vers l’économie de l’avenir pour faire face aux multiples crises qui frappent le pays, qu’elles soient d’ordre économique, social ou climatique.

Équiterre surveillera de près qui sera nommé ministre, non seulement à l’Environnement, mais aussi aux Transports et à l’Agriculture, par exemple, et espère pouvoir collaborer sur des dossiers qui peuvent répondre à plusieurs crises à la fois. On pense au soutien du transport collectif ou à l’autonomie alimentaire et la santé des sols agricoles.

« On espère pouvoir compter sur un gouvernement pour qui l’environnement n’est pas confiné à un seul ministère ou un seul élu. On veut que le climat soit considéré par l’ensemble du gouvernement comme étant un enjeu névralgique qui affecte déjà plusieurs aspects de la vie des Canadiens et Canadiennes, que ce soit leur sécurité, leur santé ou le coût de leur panier d’épicerie, par exemple. »

-Charles-Édouard Têtu, analyste des politiques climatiques

Pipelines : Des propos inquiétants

« Si on oublie le résultat de l’élection, il n’en demeure pas moins qu’on a entendu des choses franchement inquiétantes de plusieurs partis pendant la campagne électorale concernant de potentiels projets de transport de pétrole et de gaz. On en a aussi vu mousser des fausses solutions chères à cette industrie, comme la capture et le stockage de carbone », ajoute l’expert.

« Malgré tout, on a bon espoir de les convaincre que ce n’est pas la voie à suivre pour développer une économie résiliente et adaptée aux défis géopolitiques actuels. Le Parti libéral a après tout appuyé le Consensus québécois en environnement : un engagement à justement se détourner de l’industrie fossile, à protéger nos valeurs écologiques de même que le territoire québécois. Et si jamais il décide de s'en éloigner, les deux partis qui détiendront vraisemblablement la balance du pouvoir (Bloc Québécois et NPD) ont aussi appuyé le Consensus et pourraient le ramener à l'ordre », conclut Charles-Édouard Têtu.


Pour plus d'information

media@equiterre.org ; 514-605-2000

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