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En cours

Protéines végétales d'ici

Développer l'approvisionnement des institutions en protéines végétales

Le défi à relever

Chaque crise nous le rappelle : on doit repenser nos pratiques agricoles et ce qu’on fait pousser dans nos champs québécois pour pouvoir se nourrir localement et de façon souveraine.

La terre a la capacité de nous nourrir

L'agriculture offre des solutions pour nous nourrir sainement et durablement en offrant des aliments à la fois bons pour la santé et respectueux des limites des écosystèmes de la planète. Les protéines végétales sont ces aliments : les grains et légumineuses destinés à la consommation humaine comme le haricot sec, le pois jaune, la gourgane et le quinoa, qui fournissent des sources locales riches en protéines et nutriments en plus de favoriser la santé des sols.

10 milliards de bouches à nourrir d'ici 2050

La production agricole mondiale devra augmenter de 70 % pour nourrir l'humanité, tout en protégeant mieux notre planète. Les protéines végétales font partie des solutions clés pour nourrir le monde de façon durable. Source : 2050: A Third More Mouths to Feed (FAO, 2009)

Découvrir aussi l'agriculture résiliente et durable vue par le projet Haricot d'Équiterre

«  Les institutions comme les hôpitaux et les écoles offrent des opportunités de mise en marché fondées sur les circuits courts pour les grains et légumineuses, stimulant ainsi une alimentation variée et encourageant la consommation de protéines végétales et de grains entiers locaux.  »

Adeline Cohen

Chargée de projet, agriculture durable

Solutions

Acheter en gros volume des légumineuses comme les haricots, les pois, les gourganes et d'autres protéines végétales comme le quinoa permet de soutenir les producteur(-trice)s et transformateur(-trice)s d'ici.

Les institutions (hôpitaux, écoles, garderies, etc.) ont la capacité de le faire. L’achat local dans les institutions est une tendance observée un peu partout dans la province. Il représente un potentiel d'affaires important pour les entreprises agricoles et alimentaires du Québec et c'est une occasion d'offrir des produits sains à de nombreuses bouches à la fois.

Plus de protéines végétales dans nos champs et dans nos assiettes signifie :

+ Alimentation saine

Les légumineuses comme le haricot, le pois jaune et la gourgane contiennent plus de fibres et moins de gras saturés que les autres types d’aliments protéinés et sont bénéfiques pour le cœur, en plus d’être d’importantes sources de fer, de combler la faim et de favoriser une digestion harmonieuse. Le quinoa est un grain qui offre des propriétés nutritionnelles supérieures à la norme grâce à sa teneur élevée en vitamines et minéraux, et qu’il est riche en fibres.

+ Santé des sols

Les grains et légumineuses ont l'avantage d'être récoltés plus tôt en saison, ce qui permet de semer des cultures de couverture dès l’automne afin d'enrichir le sol naturellement. Ces cultures de couverture protègent la terre contre les mauvaises herbes, favorisant une meilleure gestion des engrais et aidant à améliorer la biodiversité.

+ Économie locale

Les légumineuses et grains sont moins dispendieux que la viande et leur culture contribue à améliorer la qualité des sols. Un sol en meilleure santé rend la terre plus vivante et productive pour plus longtemps.

  • 34 M $ Le bilan de quantification d’achat d’aliments québécois dans le milieu institutionnel effectué par Commun’assiette Montréal, qui regroupe des institutions de partout au Québec, démontre que pour 21 membres de cette communauté de pratique, 58 % de leurs achats alimentaires sont locaux.* Cela représente un vaste bassin de consommateurs pour les protéines végétales du Québec, alors que ces membres desservent 540 établissements ayant un pouvoir d’achat de 59 millions $ d’achats totaux dont 34 millions $ sont des achats locaux. (*Selon les données recueillies en 2024)

Notre travail

Accompagner les institutions et les producteur(trice)s agricoles tout au long de la chaîne d’approvisionnement pour faciliter:

  • le développement de maillages;
  • l’organisation de rencontres;
  • la réalisation de visites à la ferme;
  • l’organisation d’activités de sensibilisation aux grandes cultures locales.

L'objectif du projet est de concrétiser des changements de fond dans nos façons de produire, de transformer et de consommer en milieu institutionnel.

Parallèlement, à travers le projet Commun’assiette, Équiterre accompagne aussi des établissements des réseaux de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la santé et des services sociaux pour les aider à dénouer les freins à l'introduction d’aliments locaux comme les grains et légumineuses dans leurs menus et pratiques en cuisine. Un important travail a lieu de concert avec les intermédiaires de la chaîne d’approvisionnement dans le but de soutenir le développement de la filière de mise en marché et de contribuer à l’atteinte des cibles d'achats d'aliments québécois telles que préconisées dans la Stratégie nationale d'achat d'aliments québécois (SNAAQ).

Commun’assiette : le mouvement de l’alimentation durable dans nos institutions

Historique du projet

2025

Lancement du projet Protéines végétales d’ici

Dans la continuité du projet Haricot, le projet Protéines végétales d’ici se fixe les objectifs d'augmenter la demande en protéines végétales locales comme le haricot, le pois jaune, la gourgane et le quinoa par les institutions et de lever les barrières à l'approvisionnement de ces grains et légumineuses en milieu institutionnel.

2024

Développer la filière des haricots québécois et la santé des sols

De 2023 à février 2025, Équiterre a mené le projet Haricot pour aider les producteur(-trice)s à adopter le haricot sec et les cultures de couverture en faveur d'une meilleure santé des sols, en plus d'offrir des opportunités de mise en marché dans le milieu institutionnel.

Les gains réalisés à l’issue du projet Haricot (2023-2025) sont : un intérêt accru des institutions (25) et des intermédiaires (3) pour le haricot sec québécois, et la mise en marché de sept variétés chez d’importants distributeurs dans le milieu institutionnel.

2023

Renforcer la résilience agricole : le projet Vitrines en santé et conservation des sols

En collaboration avec Coordination Services-Conseils, Équiterre a mené le projet Vitrines en santé et conservation des sols pour aider les agriculteur(trice)s à adopter des pratiques durables qui améliorent la santé des sols et renforcent leur résilience face aux changements climatiques.

À l'automne, Équiterre a aussi dévoilé l’étude Les filières de produits au cœur de l’autonomie alimentaire en collaboration avec l’IREQ

2020

Notre rôle dans l'adoption du Plan d'agriculture durable (PAD)

Nos actions comprennent la présentation d'un mémoire et d'un témoignage devant la Commission CAPERN, visant à évaluer les effets des pesticides sur la santé publique et l'environnement, ainsi que la promotion de pratiques de remplacement innovantes.

2019

L'agriculture résiliente et durable devient une de nos priorités

En 2019, Équiterre a réorienté sa stratégie en agriculture pour concentrer ses efforts sur l’accélération de la transition du secteur agricole vers une agriculture régénératrice de la santé des sols.

2017

Équiterre a participé aux consultations qui ont mené à la mise en œuvre de la politique bioalimentaire 2018-2025 du Québec.

Depuis 1993

Depuis plus de 20 ans, Équiterre met en œuvre des projets pour aider les institutions à accélérer leur transition vers les meilleures pratiques en matière d'alimentation durable.

Partenaires

Ce projet est financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) dans le cadre du Programme de développement territorial et sectoriel 2023-2026, et en collaboration avec Concertation Grains Québec (CGQ).