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Dans la grande famille de la consommation responsable, on parle souvent de l’alimentation locale. Or, la définition du mot «local» réfère à plusieurs interprétations, selon le point de vue. Le sondage pancanadien Mangez chez soi, pourquoi? mené par Équiterre en 2010 indique que les consommateurs considèrent un fruit ou un légume « local » surtout s’il provient de leur région immédiate (39 %) ou de leur province (31 %). Certains se référent plutôt au nombre de kilomètres parcourus (ex : 100-mile diet), au temps de transport des produits (moins de 24 heures) ou encore au nombre d’intermédiaires (circuits courts de commercialisation) pour définir un aliment local.
En utilisant des notions territoriales (les plus souvent utilisées), l’alimentation locale pourrait alors s’illustrer en trois cercles concentriques (voir schéma).
Manger local comporte de nombreux avantages, tant pour soi que pour l’environnement et la société dans son ensemble. Il est également important de faire le lien avec l’agriculture et le calendrier des récoltes lorsqu’on parle d’alimentation locale. Avec son réseau de fermiers de famille, ses campagnes d’éducation sur l’alimentation et ses projets d’approvisionnement local en milieu institutionnel, Équiterre encourage citoyens et organisations à donner une place de choix aux produits de chez nous !