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L’alimentation bio locale fait son entrée
AU CHU SAINTE-JUSTINE
Manger santé et encourager
les fermiers de famille du Québec
Montréal, 4 octobre 2018 – Le service alimentaire du CHU Sainte-Justine (CHUSJ), en collaboration avec Équiterre, a lancé un nouveau projet d’approvisionnement d’aliments locaux et biologiques, avec le but d’offrir aux enfants et familles qui reçoivent leurs soins des aliments sains et cultivés à proximité.
Pour célébrer l’initiative de l’institution, parmi les pionnières au Québec en matière d’alimentation biologique, le CHU Sainte-Justine et Équiterre accueillent aujourd’hui les enfants, les familles et les employés de l’hôpital, ainsi que des fermiers de famille et des invités spéciaux à une grande fête des récoltes, où des démonstrations culinaires, dégustation de légumes bio de fermes locales, une grande murale de coloriage pour les enfants et des échanges sur les bienfaits de l’alimentation locale et biologique sont au menu.
L’alimentation, la base de la vie
Plusieurs études démontrent que les enfants et les nourrissons sont particulièrement vulnérables aux produits chimiques, tels que les pesticides, largement utilisés par l'industrie alimentaire. Le choix d’aliments biologiques contribue donc à une clientèle en meilleure santé et à un environnement plus sain.
Avec l’accompagnement d’Équiterre, le service alimentaire du CHUSJ, Délipapilles, est entré en relation avec trois fermes biologiques locales, du collectif Bio Locaux, membres de la coopérative CAPÉ et du réseau des fermiers de famille d’Équiterre ce printemps. Ces dernières approvisionnent le service alimentaire avec 17 variétés de légumes biologiques depuis juin dernier.
« Dans un milieu où les enfants sont malades, notre service alimentaire souhaitait pouvoir offrir quelque chose de mieux pour notre clientèle, des aliments plus sains », explique Josée Lavoie, chef de service des activités d’alimentation chez Délipapilles.
Pour sa part, « la Fondation CHU Sainte-Justine est très fière d’appuyer le projet, parce qu’il va plus loin dans ce que l’on appelle l’humanisation des soins, c’est-à-dire, rendre le séjour du patient beaucoup plus agréable et facile », explique Maud Cohen, présidente et directrice générale de la Fondation CHU Sainte-Justine.
Des retombées pour l’environnement et pour l’économie locale
L’agriculture biologique élimine non seulement la problématique des pesticides de synthèse sur les aliments, mais elle permet également de réduire de 45 % la consommation d’énergies fossiles sur la ferme par rapport à l’agriculture conventionnelle.
En outre, s’approvisionner en aliments locaux permet une réduction importante de gaz à effet de serre pour le transport des aliments. L’achat d’aliments biologiques produits localement contribue quant à lui à stimuler l’économie locale.
Enfin, la récente Politique bioalimentaire du Québec souhaite accroître et favoriser la présence d’aliments sains, locaux et écoresponsables dans les assiettes des Québécois et poursuivre la croissance du secteur biologique.
Encourager d’autres institutions publiques à suivre l’exemple
« Le service alimentaire du CHU Sainte-Justine est un chef de file dans l’approvisionnement d’aliments locaux et biologiques », constate Colleen Thorpe, directrice des programmes éducatifs chez Équiterre. « La réputation de l’hôpital Sainte-Justine a le potentiel d’influencer d’autres institutions publiques – des hôpitaux, des écoles, des universités – à emboîter le pas pour changer leurs menus et montrer l’exemple à leurs clients, pour leur encourager de faire des choix sains et responsables dans leur alimentation quotidienne. »
Pour manger bio local toute l’année!
Le réseau des fermiers de famille d'Équiterre sont sur place lors de la fête des récoltes, pour expliquer aux familles qu’il est possible de manger bio local toute l’année, notamment en s’abonnant aux paniers bio, livrés régulièrement à des points de livraisons partout au Québec. Les légumes des paniers bio sont en moyenne 25 % moins cher que les légumes bio en épicerie, ont beaucoup moins d’emballage et sont certifiés bio, sans pesticides de synthèse. Les inscriptions aux paniers d’automne/hiver sont maintenant ouvertes sur fermierdefamille.com : plus de 4 000 paniers sont disponibles dès maintenant dans près de 180 points de livraison! Tous ceux qui s’abonnent avant le 15 novembre auront la chance de participer à un concours spécial.
Comme le dit Robin Fortin, un fermier de famille qui approvisionne le service alimentaire du CHU Sainte-Justine, « le bio local, c’est génial! »
Ce projet a été rendu possible grâce au soutien du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Pêcheries du Québec, financé en vertu de l’entente Canada-Québec Cultivons l’avenir 2 et la Fondation CHU Sainte-Justine.
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Pour plus d’information, organisation d’entrevues et demandes de visuels :
Camille Gagné-Raynauld
Relations médias, Équiterre
Cell : 514-605-2000 | cgraynauld@equiterre.org
À propos d’Équiterre - www.equiterre.org
Équiterre propose des solutions concrètes pour accélérer la transition vers une société où les citoyens, les organisations et les gouvernements font des choix écologiques qui sont également sains et équitables.
À propos du CHU Sainte-Justine - www.chusj.org
Le Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine est le plus grand centre mère-enfant au Canada et le 2e plus important centre pédiatrique en Amérique du Nord. Il est membre du grand réseau d'excellence en santé de l'Université de Montréal (RUIS). Il compte 5 457 employés dont 1 532 infirmiers et infirmières auxiliaires et 1 000 professionnels en soins, 520 médecins, dentistes et pharmaciens, 822 résidents et plus de 204 chercheurs, 411 bénévoles, 4 416 stagiaires et étudiants de toutes disciplines. Le CHUSJ comprend 484 lits dont 67 au Centre de réadaptation Marie Enfant (CRME), seul centre dédié exclusivement à la réadaptation pédiatrique au Québec. L'Organisation mondiale de la santé a reconnu le CHU Sainte-Justine « hôpital promoteur de la santé ».