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Le sondage « Les Québécois et les véhicules électriques », commandité par Équiterre et réalisé par la firme Léger Marketing entre le 11 et le 14 septembre 2017, révèle que plus de 80 % de la population québécoise appuierait des actions gouvernementales favorisant l’achat de véhicules électriques.
Le Québec, pionnier de l’électrification des transports, est la première province à avoir adopté, à l’unanimité, la loi sur les véhicules zéro émission (VZE), obligeant les manufacturiers à produire et commercialiser un quota obligatoire de véhicules électriques qui augmentera dans le temps.
Ce sondage démontre que les mesures gouvernementales prises en faveur des véhicules électriques sont très populaires au Québec et que le gouvernement doit maintenir le cap.
Cette norme, qui doit entrer en vigueur en 2018, est un bel exemple de politique publique qui donne des résultats concrets ; avant même son entrée en fonction, les constructeurs annoncent que certains modèles de véhicules électriques ou hybrides branchables ne seront vendus qu’au Québec. C’est le cas notamment de la Toyota Prius Prime et de la Ford Focus Électrique 2018.
En adoptant un règlement audacieux pour la VZE, le gouvernement pourrait faire du Québec, en quelques années, le territoire en Amérique du Nord le plus progressiste dans la promotion de l’électrification des transports. Une bien belle carte de visite à l’heure où le monde entier délaisse les hydrocarbures et se tourne vers les énergies renouvelables.
Autres faits saillants du sondage
- Même la mesure forçant les constructeurs d’automobiles à mettre en marché plus de véhicules électriques, la norme véhicules zéro émission (VZE), reçoit l’appui de presque trois personnes sur quatre.
- 85 % de la population est favorable à modifier la loi afin de rendre obligatoire l’installation de bornes de recharge électriques dans les stationnements de certains bâtiments, comme les centres commerciaux et les immeubles de logements.
- Près de la moitié de la population québécoise serait d’accord avec l’imposition d’une taxe de 10 % à l’achat des véhicules plus polluants que la moyenne, un résultat tout de même surprenant lorsque l’on tient compte de l’appétit d’une large partie de la population pour de nouvelles taxes !