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De plus en plus motorisés, les Québécois parcourent chaque année davantage de kilomètres dans des véhicules de plus en plus gros. Cette dépendance a de nombreuses conséquences, que ce soit en matière de santé, de finances publiques et personnelles ou d’environnement. Dans leur mémoire présenté dans le cadre des consultations publiques en vue de la future politique québécoise de mobilité durable, Équiterre et Vivre en Ville proposent de revenir au rôle réel des réseaux de transport, en remplaçant la notion de mobilité par celle d’accessibilité.
Le mémoire présente 38 recommandations concrètes au gouvernement qui permettraient d’assurer que la nouvelle politique de mobilité durable devienne une pierre angulaire d’une société libérée de sa dépendance à l’automobile et qui aurait l'intérêt des populations au coeur de son développement.
Voici une liste des 8 recommandations phares et ci-dessous, le mémoire complet en format PDF :
8 recommandations phares :
- Adopter une Politique gouvernementale de mobilité durable où l’État reconnaisse son rôle de leader.
- Adopter, dans la future politique, des cibles précises et compatibles avec l’atteinte
des objectifs collectifs et se doter d’indicateurs qui permettront de vérifier leur progression. - Adopter l’approche hiérarchisée Éviter-Transférer-Améliorer pour mettre en œuvre et évaluer les résultats de la Politique gouvernementale de mobilité durable.
- Doter le Québec d’une Politique nationale de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme qui puisse assurer la coordination de l’ensemble des lois, politiques et interventions de l’État et des instances municipales.
- Mettre en place un cocktail de fonds dédiés à la mobilité durable, pour le gouvernement du Québec et pour les villes, incluant par exemple péage, droits
d’immatriculation, taxe sur le stationnement, contributions du secteur privé, taxes régionales sur l’essence, bonus-malus, taxe kilométrique, etc. - Réviser les règles de financement des réseaux de transport pour mettre fin au deux poids deux mesures entre transports routiers et transports collectifs.
- Prioriser le développement de réseaux structurants de transport collectif en site propre.
- Réaffirmer le rôle majeur de l’État dans le développement du transport en commun et de la mobilité durable.