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Actualité  •  1 min

Circuits courts de commercialisation alimentaire

Publié le 

Un circuit court de commercialisation ne comporte au plus qu'un seul intermédiaire entre le producteur et le consommateur. La vente de produits par le biais de circuits courts va de pair avec la consommation de produits agricoles locaux.

Les circuits courts aujourd'hui

La vente de produits agricoles directement à la ferme était autrefois le principal mode de commercialisation. De nos jours, la grande majorité des aliments circulent entre de nombreux intermédiaires et parcourent des centaines de kilomètres avant d'arriver dans nos assiettes, en moyenne 2 400 km (1). Pourtant, les circuits courts connaissent un nouvel essor. Avec la montée des coûts de transport et l'intérêt croissant des consommateurs pour les produits locaux, les circuits courts de distribution se révèlent être une avenue gagnante, autant pour les producteurs que pour les consommateurs.

Bénéfices associés à l'expansion des circuits courts de commercialisation

  • Les circuits courts contribuent au développement économique local et instaurent un contact privilégié entre les producteurs et les consommateurs d'une région;
  • ils réduisent le nombre d’intermédiaires, permettant ainsi aux producteurs de vendre leurs produits à meilleur prix et aux consommateurs de réaliser des économies;
  • ils réduisent le kilométrage alimentaire, c'est-à-dire la distance moyenne parcourue par les aliments entre le champ et l'assiette, et les effets néfastes sur l'environnement qu'il engendre;
  • ils contribuent également à mieux faire connaître les produits régionaux auprès des consommateurs.

Quelques exemples de circuits courts

  • Vente à la ferme (kiosque, cueillette, etc.)
  • Vente dans les marchés publics
  • Vente livrée par la ferme dans des lieux précis (comme les points de livraison du Réseau des fermiers de famille d'Équiterre )
  • Vente par correspondance (par Internet ou autre)

Source : 

(1) D’après une étude faite en 2004 sur l’avancement de nos sociétés vers des sociétés durables. Dans le chapitre « Watching what we eat ».
Référence : B Halweil, L. Mastny, E. Assadourian, L. Starke, Worldwatch Institute (2004), State of the World, p. 82.