COP27 : attentes renouvelées et rehaussées

Montréal, 31 Octobre 2022 - Du 6 au 18 novembre, le monde se réunit à Charm el-Cheikh dans le cadre de la 27e Conférence des Parties (COP27) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), sous la présidence de l’Égypte. Équiterre participera aux tables de négociations sur l’adaptation et la finance climatique. La dette climatique et la transition juste seront également dans le viseur des analystes.

Émile Boisseau-Bouvier et Andréanne Brazeau, deux spécialistes des politiques climatiques d’Équiterre, figureront parmi les plus de 35 000 participant(e)s qui s’y rendront cette année.

Attentes et priorités spécifiques

À la clôture de la COP26 l’an dernier, Équiterre avait souligné que les Parties à la COP26 n’ont pas été en mesure de relever l’ambition nécessaire pour limiter le réchauffement moyen à 1,5°C.

Néanmoins les COP demeurent un lieu privilégié pour les négociations internationales climatiques. Elles offrent notamment l’occasion pour le Canada et le Québec de présenter des ambitions rehaussées. Équiterre profitera de sa présence pour réitérer ses demandes auprès de ces deux paliers gouvernementaux.

La délégation d’Équiterre s’attend à ce que le Canada place la justice climatique au cœur de ses actions et qu’il agisse avec leadership sur la scène internationale en tirant l’ambition des Parties, dont la sienne, vers le haut et en accélérant la mise en œuvre de ses engagements.

Équiterre surveillera notamment les nouvelles annonces en adaptation et l’implémentation de celles existantes, incluant l'élimination des subventions aux énergies fossiles d’ici la fin de 2023.

Quant au Québec, Équiterre attend du nouveau gouvernement qu’il soit en mode «solutions» et qu’il modernise son discours et qu’il propose des actions concrètes et ambitieuses en matière de climat, de sobriété énergétique, de mobilité et d’aménagement pour réaliser la transition socio-écologique.

« Le Canada et le Québec ont une part de responsabilité dans la crise climatique. Pour freiner le dérèglement du climat et l’effondrement du vivant, ils doivent faire leur juste part et cela passera notamment par la transformations des secteurs les plus émetteurs tels que l’énergie et le transport. »

-Andréanne Brazeau, déléguée d’Équiterre à la COP27

Une liste détaillée par enjeu et pour chaque gouvernement peut être consultée.

Un dialogue entre la jeunesse et les élu(e)s

En plus de prendre part aux tables de négociations, l’équipe animera un panel qui portera sur l’action climatique du Québec et du Canada en partenariat avec l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI).

Cet événement réunira des représentant(e)s de la société civile et du Projet de la réalité climatique Canada ainsi que des élu(e)s des paliers fédéral et provincial en charge du portfolio climat.

Équiterre présentera également ses recommandations en matière de justice climatique lors d’événements portant sur l’électrification des transports et sur la place du Québec au sein de la Beyond Oil and Gas Alliance (BOGA).

« À la COP27, Équiterre souhaite amplifier la voix des jeunes et de la société civile en faisant le pont entre les négociations et le public québécois. Les décisions qui seront prises là-bas influenceront les actions climatiques des prochaines années. Nos élu(e)s doivent être redevables et proposer des idées courageuses, tant au niveau local qu’ international »
-Émile Boisseau-Bouvier, délégué d’Équiterre à la COP27

Un accès privilégié au public québécois

Cette année, Équiterre se donne aussi pour mission de rendre l’information plus accessible à tout(e)s les québécois(e)s sur les enjeux des négociations climatiques internationales via son nouveau canal l’EncyCOPédie qui fera point sur les actualités de la COP et le sujets importants en lien avec le Québec et le Canada.

-30-

Pour suivre les actualités en direct d’Équiterre, consultez la nouvelle page de la COP27.

Pour plus d'informations

La participation d'Équiterre à la CdP-27 est notamment rendue possible grâce à l'appui financier du ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.