À quelques jours du début de la COP27, conférence internationale annuelle sur le climat, un enjeu ressort du lot plus que jamais : l’adaptation. Et les gouvernements doivent presser le pas pour affronter les défis liés à un climat déréglé, tant chez eux qu’ailleurs sur la planète.
D’abord, il faut souligner l’évidence : même si nous réussissons à réduire rapidement nos émissions de gaz à effet de serre (GES) — ce qui est loin d’être chose faite, il va falloir s’adapter au dérèglement du climat qui est déjà bien réel.
Nous sommes actuellement à 1,2 °C de réchauffement et, selon le plus récent rapport de l’ONU, les engagements actuels nous mènent vers une augmentation aux conséquences significatives de 2,4 à 2,6 °C d’ici la fin du siècle.
L’urgence de s’adapter
C’est pourquoi, lors des COP, on parle avec raison des cibles et des plans climatiques : du « comment ». Comment va-t-on s’y prendre pour limiter le réchauffement ? Sauf que de plus en plus de voix s’élèvent pour mettre en avant deux autres questions tout aussi essentielles : « de quelle manière se prépare-t-on à ces immenses défis ? » et « qui va payer pour les dégâts ? ».