Étape 1
Envoyez un courriel aux élu(e)s
Aidez-nous à faire passer le message au gouvernement fédéral que nous ne voulons plus de nouveaux projets de gaz fossile au Canada!
En cours
Malgré les appels urgents de l'Agence internationale de l'énergie, du GIEC et du secrétaire général des Nations Unies pour arrêter toute expansion des combustibles fossiles afin de donner au monde une chance d'atteindre les objectifs climatiques, le Canada envisage toujours de nouveaux projets fossiles et ne ferme pas clairement la porte à des projets d’exportation de gaz fossile (GNL) vers l’Europe.
En dépit de ce que veut nous faire croire l’industrie des énergies fossiles, les projets d’exportation de gaz ne représentent absolument pas une solution à la situation énergétique en Europe causée par la guerre en Ukraine.
Après avoir vu la porte fermée au projet de gaz fossile de GNL Québec en 2021, pour des raisons économiques, environnementales et à cause d’un manque d’acceptabilité social, les québécois(e)s et les canadien(ne)s ne veulent plus de nouveaux projets de gaz fossile.
Le gaz fossile, également appelé le gaz naturel, est largement composé de méthane. Le méthane est un gaz à effet de serre environ 84 fois plus puissant que le CO2 sur une période de 20 ans. 🤯
L’exportation de gaz fossile ailleurs qu’aux États-Unis nécessite la construction de terminaux de liquéfaction du gaz afin de le transporter par bateau. C’est ce qu’on appelle le gaz naturel liquéfié ou GNL.
Aidez-nous à faire comprendre au gouvernement fédéral que les nouveaux projets de gaz fossile ne passeront pas!
Le courriel pré-rédigé ci-dessous sera envoyé à :
Justin Trudeau, Premier ministre du Canada
Chrystia Freeland, Vice-première ministre et ministre des Finances
Jonathan Wilkinson, Ministre des Ressources naturelles
Steven Guilbeault, Ministre de l’Environnement et du Changement climatique
cc:
Kyle Seeback, porte-parole du Parti conservateur en matière d’environnement et de changement climatique
Laurel Collins, porte-parole du Nouveau Parti démocratique en matière d’environnement et de changement climatique
Monique Pauzé, porte-parole du Bloc québécois en matière d’environnement
Elizabeth May, députée du Parti vert du Canada
Aidez-nous à faire passer le message au gouvernement fédéral que nous ne voulons plus de nouveaux projets de gaz fossile au Canada!
Le gaz naturel est un combustible fossile dont les répercussions climatiques sont largement sous-estimées, notamment en raison des fuites de méthane tout au long de sa chaîne de production, de transport et de distribution.
En effet, le gaz fossile, également appelé le gaz naturel, est largement composé de méthane, un gaz à effet de serre environ 84 fois plus puissant que le CO2 sur une période de 20 ans.
L’expansion du gaz fossile fait obstacle à un avenir énergétique propre. Il ne s’agit pas d’une technologie de transition.
Les possibilités économiques des énergies renouvelables sont nettement supérieures à celles des combustibles fossiles.
Plusieurs projets ont refait surface dans l’actualité récemment dont deux, le projet Goldboro LNG de Pieridae Energy et le projet Saint John LNG de Repsol, qui pourraient entraîner une augmentation des volumes de gaz transitant dans le réseau de Gazoduc TQM qui traverse le sud du Québec.
Une version précédente du projet Goldboro de Pieridae Energy aurait ajouté 3,7 mégatonnes de pollution carbone par année, soit l’équivalent de la combustion de 1,8 millions de tonnes de charbon, ce qui aurait entraîné un dépassement d’un tiers de la limite de carbone de la Nouvelle-Écosse.
On estime que le projet de Repsol générerait au moins 1,2 mégatonne de GES par an, soit l’équivalent de la combustion de plus de 816 000 tonnes de charbon, ce qui signifierait que l’objectif climatique du Nouveau-Brunswick deviendrait impossible à atteindre.
Aucun de ces chiffres ne comprend les émissions produites lors de la combustion du gaz – là où la grande majorité des émissions sont générées.
Par ailleurs, d’autres projets d’exportation de gaz fossile sont aussi proposés dans l’Ouest du pays.
Certaines personnes voudraient également ressusciter le projet GNL Québec malgré le refus du projet par les gouvernements du Québec et du Canada.
L’exportation de gaz fossile ailleurs qu’aux États-Unis nécessite la construction de terminaux de liquéfaction du gaz afin de le transporter par bateau. C’est ce qu’on appelle le gaz naturel liquéfié (GNL ou LNG en anglais).
Méfiez-vous de toute affirmation selon laquelle une nouvelle installation d’exportation de GNL sera reconvertie pour l’hydrogène.
Un terminal de GNL ne peut être modernisé qu’à un coût extrêmement élevé en raison de différentes températures de refroidissement. Pour l’hydrogène, cette température est de -252 °C, ce qui est beaucoup plus froid que la température de -168 °C pour le GNL. Les exigences en matière d’isolation sont complètement différentes. Si le Canada souhaite exporter de l’hydrogène, il doit construire d’emblée un terminal d’hydrogène vert. L’alternative n’est rien d’autre qu’une opération de verdissement d’image ou, en bout de ligne, une note très salée pour les contribuables canadien(ne)s.
Le GNL n’est ni propre ni admissible sur le plan éthique.
Pour plus de détails sur les 4 enjeux ci-dessous, visitez le site web StopponsLeGaz.
L’extraction du gaz augmentent le risque de violence à l’égard des communautés autochtones, en particulier les femmes. Ce phénomène documenté se produit déjà au Canada.
Le gaz est une énergie fossile fortement émettrice de GES qui nous éloigne de nos objectifs climatiques.
Le gaz extrait par fracturation présente des risques énormes pour notre environnement.
L’exportation de GNL donnerait lieu à une augmentation du trafic de superpétroliers dans des eaux sensibles de l’Atlantique. L’augmentation du trafic risque de nuire à l’habitat des baleines et plus globalement à la vie marine.