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Le transport collectif regroupe l'autobus, le métro, le train (de banlieue ou interurbain), le tramway et l'autocar (pour les déplacements interurbains). Il exerce un rôle primordial dans les villes. Il offre une mobilité quasi universelle, sans distinction de classe sociale et d'âge, et facilite la mobilité des travailleurs et des étudiants. Il a aussi une importance économique majeure en participant à la réduction de la congestion routière près et dans les centres urbains et à la création d'emplois. Il constitue un élément clé pour s'attaquer au problème de pollution de l'air en ville tout en contribuant à améliorer la qualité de vie et la sécurité dans les quartiers.
Les modes de transports collectifs présentent d'ailleurs de nombreux avantages aux plans personnel, collectif et environnemental:
Pour la santé
- Moins de sédentarité. Utiliser la voiture favorise le risque d'obésité et de maladies cardio-vasculaires. Délaisser l'auto au profit d'autres moyens de déplacement, notamment les transports collectifs, est un moyen pour rester actif et contrer les effets pervers de la sédentarité.
- Relaxant. Conduire dans la circulation en pleine heure de pointe est une activité stressante. Se laisser conduire dans les transports en commun libère notre attention et on peut en profiter pour lire, étudier, roupiller ou même faire des rencontres surprenantes.
- Plus sécuritaire. Le transport en commun aide considérablement à assurer la sécurité routière au Canada, car son taux de collisions mortelles par km/passager correspond à un vingtième de celui de l'automobile (1). De plus, en libérant les routes de la circuation automobile, les transports collectifs contribuent nettement à réduire les problèmes de sécurité liés à l'omniprésence des voitures dans les quartiers.
Pour le portefeuille
- Moins cher. Le budget moyen consacré par un Canadien à son automobile est de environ 10 912$ par an (en 2012 pour une voiture de catégorie intermédiaire roulant 18 000 km par année), contre environ 500$ à 800$ pour l'usager du transport collectif (2).
- Crée de l'emploi. Pour 10 millions de dollars investis au Québec, 57 emplois sont créés dans l'industrie automobile contre 99 dans le secteur des transports collectifs, soit près du double (3).
Pour l'environnement
- Moins de voitures. Un autobus transporte aux heures de pointe jusqu'à 65 personnes, et un métro, jusqu'à 1000 personnes (4).
- Moins de pollution atmosphérique. Le métro ne génère aucune pollution atmosphérique au moment de son utilisation, alors qu'un autobus est, par personne déplacée, de 6 à 18 fois moins polluant que l'automobile. Un seul autobus peut économiser 70 000 litres de carburant et empêcher le rejet de 168 tonnes de polluants par an (5).
- Moins d'énergie. L'efficacité énergétique d'un autobus par kilomètre-passager est 16 fois supérieure à celle d'une automobile (6).
- Plus d'espace. Les transports collectifs permettent une utilisation judicieuse de l'espace urbain. Ils utilisent 20 fois moins d'espace dans les villes (3).
Pour gagner du temps
- Plus de temps. Le transport collectif permet d'éviter les bouchons de circulation, le déneigement de la voiture et la recherche d'une place de stationnement.
- Plus rapide. Notamment grâce aux voies réservées, le transport collectif peut être plus rapide que la voiture.
Sources:
(1) Transport Canada. Examen de la sécurité des autobus - Données sur les autobus.
(2) CAA-Québec. Coût d'utilisation d'une automobile – Édition 2009.
(3) Chambre de commerce du Montréal métropolitain, 2004. Le transport en commun : un puissant moteur du développement économique de la région métropolitaine de Montréal.
(4) STM. La STM aujourd'hui.
(5) Société de transport de Montréal, 2003. Le transport en commun; un choix pour l'environnement.
(6) Ressources naturelles Canada, 2006. Secteur des transports Québec, Consommation d’énergie secondaire par mode de transport.