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Préparé par Équiterre, la Fondation David Suzuki et Environmental Defence
« Partout au pays, la nécessité d'agir rapidement pour atténuer les effets de la crise climatique se fait déjà largement ressentir. Les catastrophes naturelles sont de plus en plus fréquentes au Canada, et leur coût augmente à un rythme encore plus élevé. En terme économique, le coût moyen par catastrophe est passé de 8,3 millions de dollars dans les années 1970 à 112 millions de dollars entre 2010 et 2019, soit une augmentation de 1250 %.
Compte tenu de l'objectif climatique nouvellement adopté de réduire de 40 à 45 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2030 et du fait que les émissions du Canada continuent d'augmenter, en grande partie à cause du secteur des transports, des mesures audacieuses et ambitieuses sont nécessaires. Au Canada, depuis 1990, le transport a connu une augmentation de 49 % des émissions de GES, alors que les autres secteurs ont réussi à réduire leurs émissions, à l'exception du pétrole et du gaz. Cette hausse est principalement attribuable aux véhicules légers et au transport de marchandises ; les deux sous-secteurs dont les émissions ont le plus augmenté. En 2019, le transport représentait 25 % des émissions de GES à l'échelle nationale, ce qui en fait un secteur prioritaire, d'autant plus que le Canada se positionne comme le deuxième émetteur de CO2 par habitant parmi les pays du G20. »
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